Raccordement ferroviaires, les
expropriations
Vu la nature et l’incidence de ce projet
particulièrement nuisant pour l’environnement des Givordins concernés, ainsi
que les procédures d’expropriations controversées, on pouvait s’attendre à une
affluence plus importante à la réunion organisée par l’ADCG ce jeudi 9 Avril
qui portait sur le dossier des
expropriations.
Après avoir ouvert la séance, Alain PELOSATO rappelle
l’objet de cette réunion qui a pour but de donner la parole aux habitants pour
qu’ils fassent part de leurs griefs et voir comment ils peuvent obtenir une compensation correcte des préjudices
subis.
Daniel Martin rappelle à son tour que D’après l’arrêté
préfectoral du 28 janvier 2005, toutes les expropriations doivent être faites
au plus tard le 28 Janvier 2010, après cette date s’il y a des recours ou des
procédures en cours cela bloquera l’ouverture des travaux, il cite l’exemple de
Nîmes où malgré l’opposition farouche
du Maire et de tous les élus , les habitants concernés faute d’avoir refusé
des procédures d’expropriation ou d’avoir engager des recours avant la date
buttoir de l’arrêté préfectoral, RFF a débuté en toute légalité les travaux d’un viaduc particulièrement
impactant en pleine ville.
Certaines personnes présentes font part de leurs
problèmes d’indemnisation qu’ils estiment insuffisant et ne les ont pas accepté
pour l’instant, Claude DENIS au nom de l’ADCG
les invite à ne pas céder aux pressions et d’exiger des compensations à
la hauteur des nuisances et des préjudices subis pour leur environnement et
leur patrimoine qui ne sont pas actuellement quantifiés. Pour ceux qui ont
accepté les indemnisations et qui s’estiment éventuellement floués, des recours
sont possible, il n’est pas trop tard pour les engager. L’ADCG se propose de les aider. Dossier à
suivre…
Givors, le 9 avril 2008