Extrait du rapport d’activités 2010 du président de l’association
Alain Pelosato
Affaire
Orée du Rhône
Suite au classement
sans suite de l’affaire par le procureur de Lyon, nous avions tenté de relancer
l’affaire en saisissant le procureur général auprès de la cour d’appel. Il nous
avait répondu dans un courrier très argumenté qu’il ne reviendrait pas sur la
décision du procureur général.
Néanmoins, il ressort
clairement que les agissement de Passi
et Reale dans cette affaire n’étaient pas corrects,
bien que jugés comme n’étant pas un délit pénal. Moi-même dans un article publié sur mon site
« pougivors » j’avais qualifié tout cela de
« choquant ».
Choquant que le maire et un adjoint achètent un appartement
dans un immeuble qui a été financé en partie par la commune et sa société
d’économie mixte.
Choquant que le procureur de Lyon ait attendu fin février
2008, en pleine campagne électorale pour écrire à M. Passi
que l’affaire était classée alors qu’il l’avait classée en décembre 2007.
Choquant que les plaignants (nous) n’aient jamais été avisés.
Choquant qu’il avait indiqué dans son courrier qu’il n’y avait
pas de délit, alors que le formulaire officiel qui est en notre possession
indique : « Délit insuffisamment qualifié », ce qui n’est pas la
même chose.
Choquant le courrier de Maître Vergnon, avocat de M. Passi maire de Givors et de M. Reale
maire-adjoint, courrier dont M. Le Procureur de Lyon était destinataire et qui
relate une curieuse réunion entre M. Passi, son
avocat, M. Le Procureur de Lyon et M. Le Bâtonnier. Ce courrier évoque la
possibilité pour M. le Procureur de Lyon de s’inspirer d’une décision du
Tribunal administratif concernant un autre aspect de cette affaire !
D’autre part, nous avions fait la demande au
procureur de Lyon d’obtenir le dossier judiciaire de cette affaire. Le
procureur nous a répondu dans un courrier à la limite de la politesse, très
agressif, qu’il refusait. Ceci est également choquant.
J’avais donc fait part
de ces sentiments au procureur général auprès de la cour d’appel dans un
courrier daté du 11 juin 2010. Je n’ai pas eu de réponse(1).
(…)
Munis du dossier
complet et de quelques pièces nouvelles nous sommes allés voir un avocat pour
lui demander les possibilités de relancer l’affaire. Il nous a répondu que ce
n’était pas impossible, mais qu’il fallait étudier le dossier et cela coûterait
environ 5000 euros. Nous n’avons donc pas donné suite.
Givors, le 17 décembre
2010.
(1) Depuis la date de l’assemblée générale au cours de
laquelle le président de l’association a présenté son rapport d’activité d’où
est extrait ce texte, le procureur général a répondu. Lire sa réponse en
cliquant sur le lien :
http://www.alainpelosato.com/CONTRIBUABLES/reponseprocgene201101.htm
|
|