Place
de Bans
11
ans de gabegie !
L’affaire a commencé en 2003 !
C’est à cette date, selon la mairie, que la municipalité,
propriétaire des terrains de la place de Bans, a voulu aménager ce site.
Elle a donc vendu le terrain à la SCI Les Lônes le 26 janvier 2004. Cette SCI
a obtenu le permis de construire le 2 février 2006. (Un autre permis de
construire sera délivré plus tard…)
La CODEGI, société d’économie mixte de la commune, sollicitée
pour assistance par la SCI Les Lônes, a établi un
budget prévisionnel de 927 300 euros HT.
La CODEGI (devenue depuis Givors développement) a donc
pris en charge le dossier dès le départ ! Elle a consulté les entreprises
et le coût a été réévalué à 1 550 700 euros HT ! La différence
est considérable. La compétence de la
CODEGI, société d’économie mixte dont M. Passi était
le président directeur général, pouvait déjà être déjà mise en cause.
C’est alors, s’enfonçant inexorablement dans une
situation inextricable, que le Maire et Guivors-développement
ont proposé à la SCI Les Lônes une « usine à gaz »
comprenant un bail à construction (Givors développement construisant le
bâtiment) et un bail à long terme (Givors développement louant à la SCI), la
commune quant à elle, modifiant la vente du terrain à la SCI, cette vente ayant
déjà été actée par une délibération en 2004…
Les travaux ont débuté le 18 septembre 2006
(entreprise Roger Martin pour le terrassement).
Et il a fallu attendre le 1er juin 2007 pour
que soient signés l’acte de vente du terrain par la commune à la SCI Les Lônes, et les deux baux ! Et ceci alors que les
travaux étaient terminés !!!
Le LIDL occupait les lieux le 4 juin suivant avec un
certain nombre de réserves…
Le 12 juillet 2007 la société INGECO, avec le directeur
de Givors développement et l’adjoint à l’urbanisme de la commune procédaient à
la réception des travaux sans aucune réserve !!!! Vous avez bien lu, la
société INGECO n’était pas seule, elle était accompagnée du directeur de Givors
développement et d’un adjoint au maire.
La justice décodera les responsabilités à partager…
Mais la SCI Les Lônes
a constaté des malfaçons et une assignation a été déposée au TGI.
Un expert judiciaire a été nommé et l’expertise
judiciaire a duré jusqu’en novembre 2012, date à laquelle le rapport d’expertise
a été dépose devant le juge !!!! Entre temps des travaux d’étaiement du
bâtiment ont été menés imposés par la justice et un expert judiciaire avait
même envisagé la démolition du bâtiment, mais il n’a pas été suivi.
Sous la pression de Michelle Palandre,
chef de l’opposition du Défi givordin, qui suivait ce
dossier dès janvier 2009, le Maire a été contraint de déposer plainte au pénal
pour « certificats inexacts » (!) sachant que depuis
2007, tout fait éventuellement délictueux était prescrit ! Le Procureur a
d’ailleurs confirmé à Michelle Palandre, que la
plainte a été classée pour prescription…
Entre temps (en 2013) Givors développement a assigné le
maître d’œuvre, certaines entreprises, les assureurs, les bureaux d’études et
les experts judiciaires (soit 12 entités !) auprès du tribunal d’instance.
Pourquoi cette action judiciaire n’a pas été prise en main par l’assurance
dommage d’ouvrage ?
Pourquoi avoir attendu 2013, alors que les
faits reprochés dans l’assignation étaient connus par Givors développement et
le Maire depuis début 2010 ?
Il reste au maire et à Givors développement la
possibilité de saisir le Doyen des Juges d’instruction afin que cette affaire
ne soit pas enterrée au pénal.
C’est ce que l’opposition du Défi givordin
a demandé au maire et au directeur général de Givors développement. Ceux-ci ont
indiqué que si des faits délictueux étaient mis au jour lors des assignations,
ils saisiraient alors le Doyen des juges d’instruction.
En automne 2013, des travaux de consolidation ont été
exécutés suite à l’indemnisation par les assurances. Après visite des lieux,
quiconque peut constater que de nombreuses fissures persistent dans la masse
même des murs (fissures des moellons). On a assuré à l’opposition du Défi givordin que ces fissures ne présentaient pas de danger.
Mais comment trouver des commerces acceptant d’entrer dans un local dont les
murs sont fissurés ??? (Voir les photos ci-dessous)
Pour être informé de manière plus complète sur ce
dossier, connectez-vous au site du Défi givordin :
http://www.givors.info
Givors, le 21 mai 2014