Municipales
2014 à Givors : l’analyse
Le
premier parti de Givors est le parti des abstentionnistes.
Au 1er tour :
5 500
électeurs se sont abstenus à Givors au 1er tour des municipales,
soit 50 % !
La
liste qui l’emporté au 2e tour n’a fait que 22 % des inscrits.
Au premier tour, en 2001 Passi a fait 58 %, en 2008 il a fait 52 % et en 2014 il a
fait 43 % !
Quelle dégringolade…
Du
côté de Boudjellaba, en 2008 il a fait 18 % en 2014
il a fait 18 % aussi ! Resté égal à lui-même !
Du
côté de l’UMP la comparaison est impossible car Michelle Palandre
se présentait pour la première fois. On peut néanmoins comparer avec une
élection de la même configuration que la municipale de 2014, configuration avec
la présence du Front national et de deux listes de gauche, il s’agit de la
législative de 2012. Pour cette élection, le candidat de l’UMP Georges Fenech a fait 887 voix, Michelle Palandre
a fait mieux en 2014, puisqu’elle a fait 985 voix…
Quant
au FN il a fait 929 voix en 2012 et 1161 voix en 2014 aux municipales. Il a
donc aussi progressé…
Au 2e tour :
Quels
ont été les reports de voix au 2e tour ?
D’abord,
il y a eu 317 exprimés de plus. Un léger recul des abstentionnistes dû la
mobilisation contre le FN.
Ce
dernier a gagné 271 voix par rapport au 1er tour. D’où proviennent
ces voix ?
D’une
part des voix de Michelle Palandre (241 voix) et
d’autre part de Boudjellaba (eh oui 30 voix de Boudjellaba du 1er tour se sont reportées sur le
FN !) qui a aussi perdu 82 voix au profit de Passi
qui a aussi bénéficié de la petite mobilisation des abstentionnistes en
gagnant, en tout, 399 voix…
Faites
le compte, tout est limpide : le compte est bon !
La
présence du FN n’a pas été mobilisatrice puisque le total des voix de l’UMP et
du FN au 2e tour n’est supérieur
que de 30 voix à celui du 1er tour. Ce sont les voix perdues par la
liste de Boudjellaba…
Conclusion : le grand gagnant est l’abstentionniste puisqu’il fait
autant que tous les autres réunis, mais il n’a aucun siège au conseil
municipal. Pour avoir des sièges il faut voter !
Passi a
continué son déclin qu’il a réussi à camoufler.
La
candidature du Front National a permis l’affaiblissement de la droite
républicaine, ce qui n’est pas bon pour Givors.
Givors,
le 10 avril 2014