Vallin
n’avait jamais voulu céder gratuitement
les terrains communaux à l’hôpital !
J’ai été très proche collaborateur de Vallin de 1973 à
1983. Deuxième adjoint auprès de lui de 1983 à 1993.
J’ai donc toujours suivi de très près toute son activité politique.
En ce qui concerne l’hôpital, il me tenait au courant de
ses activités de président du Conseil d’administration, poste qu’il occupait au
titre de maire de Givors.
Je puis assurer que jamais il n’avait voulu céder les
terrains communaux et l’ancien bâtiment à l’établissement hospitalier de Montgelas créé par l’ordonnance de 1958.
Et pourtant, en 1961, le vice-président de la commission
administrative de l’hôpital avait demandé à son président (qui était Vallin) de
faire délibérer le conseil municipal pour transférer la propriété les terrains
communaux et l’ancien bâtiment à l’hôpital.
Vallin, maire de Givors,
ne l’a jamais fait.
Non pas par négligence, comme l’a sous-entendu
sournoisement Passi au conseil municipal du 3 octobre
2011, mais par esprit de service public, car selon lui, maintenir cette
propriété à la commune c’était garantir que les installations de l’hôpital
resteraient dans le service public.
Or c’est exactement cet argument qu’ont défendu les élus
du groupe le défi givordin aux deux conseils
municipaux, celui de juin et celui d’octobre 2011.
Et certains posent la question : pourquoi Passi tient-il tellement à faire ce transfert aujourd’hui
alors qu’il est maire depuis 18 ans ?
Eh bien parce que Malachina, le
directeur de l’hôpital lui a demandé !
Parce que Passi est aussi
président du conseil de surveillance. Il y a donc conflit d’intérêt…
Désormais, Malachina, le
directeur qui a tous les pouvoirs à l’hôpital (contrairement à la situation à
l’époque de Vallin) pourra disposer à sa guise de ces biens et par exemple, les
louer à des entreprises privées, ou les vendre à une chaîne hôtelière par
exemple. Plus rien ne lui interdit de le faire ! Même si on ne peut pas
mettre en doute à priori son sens du service public, on ne sait
jamais… Et son ou ses successeurs pourront le faire s’il ne décide pas.
Question : quand Malachina
va-t-il déclasser du domaine public les terrains et le bâtiment cédés gratuitement
à l’hôpital et qui ont une valeur de 6 millions d’euros ?
Est-ce là l’esprit du service public madame
Jaillet ?
Et ce n’est pas rien ce que Passi
a bradé à l’hôpital : 7,2 millions d’euros !
Cette opération était inutile. L’hôpital pouvait
fonctionner normalement sans ces transferts de propriété.
Passi a montré que pour sa petite gloriole,
il est prêt à brader les biens communaux : à l’hôpital, à Givors
développement, à l’OPAC, aux promoteurs immobiliers privés comme celui de
l’Orée du Rhône où il a acheté un appartement (ainsi que Reale)
et au promoteur des 55 et 57 rue Jean Ligonnet où la
ville a payé la démolition au profit du promoteur privé qui va acheter le
terrain…
Prenez connaissance des interventions des élus du groupe
le défi givordin aux deux conseils municipaux sur le
site :
Regardez la vidéo du conseil du 29 juin 2011 : Passi a été filmé en flagrant délit de mensonge en
déclarant que la valeur vénale de ces terrains était de 1 et 0 euros ! Il a osé réitérer ce mensonge le 3 octobre.
Pourquoi a-t-il menti sciemment ?
Givors, le 7 octobre 2011