Conseil municipal du 28 mai 2008

L’opposition à l’offensive !

L’opposition a été très efficace lors de ce conseil à l’ordre du jour très chargé. Passi veut sans doute éviter de trop nombreuses confrontations en ne convoquant que peu de réunions du Conseil, la prochaine ayant lieu en octobre…

D’abord le Maire, Martial Passi a abandonné le Conseil en cours de route accompagné de Gagneur et de l’adjointe socialiste pour aller saluer Hollande qui venait faire la campagne du PS à Givors. Autrement dit pour eux la politique politicienne passe avant les intérêts de la commune. D'ailleursd le maire a montré son incapacité à répondre aux questions de l'opposition, il lui fallait à chaque fois donner la parole aux cadres municipaux présents pour apporter des explications. Quelle absence de maîtrise des dossiers !

En l'absence du maire, la présidence était “assurée” par la première adjointe Christiane Charnay qui n’a pas tardé à montré ses limites car elle fut vite dépassée, et elle perdit tant ses moyens qu’elle eut une altercation verbale avec M. Boudjellabah qu’elle avait traité avec une grave familiarité frisant le racisme…

Quant à mes amis de l’opposition (1), ils ont mené l’offensive : Virginie Bodard sur le plan social en montrant que la municipalité n’avait aucune politique pour les gardes d’enfants, Georges Fenech et Jean-Marc Bouffard pour reprocher à la municipalité de faire payer les contribuables de Givors pour la société d’économie mixte « Givors développement » (ex CODEGI) pour un lotissement réalisée par cette dernière sur les Hauts de Montrond et Jean-Marc prenant l’offensive pour montrer la faiblesse de la politique culturelle municipale avec son projet intitulé pompeusement « Mostra » et qui va coûter très cher à la commune pour très peu de résultats…(2)

Passi et Gagneur qui quittent la réunion, Charnay qui perd son sang froid ; seuls les élus de l’opposition ont montré leur attachement aux intérêts des Givordines et des Givordins…

Givors, le 31 mai 2008

(1) Michelle Palandre était excusée car absente de Givors.

(2) Voir ci-dessous l’impact de la “politique culturelle de la municipalité” :

La “fête des arts” en 2007 : un spectacle sans public !