Passi et le RPR
Passi vient de se faire interviewer par Le Progrès. Il annonce ce qu'il croit être un scoop : il va se présenter comme tête de liste aux élections municipales (qui devraient avoir lieu en mars 2008). Mais sous quelle orientation politique ? Il ne le
sait pas : il ne sait pas si le PS va le suivre (il n'a pas
entendu le contraire donc il « pense » que
oui...) et il n'a aucune nouvelle des Verts... D'autre part, dans le même interview, Passi montre ses penchants totalitaires : il déclare qu'il préfère Fenech à Ribeyre comme opposant... D'une part, on a l'opposant qu'on mérite, d'autre part, il se voit donc déjà élu maire ! Quel présomptueux de choisir son opposition à la place des électeurs ! Car qui ne lui a pas dit que nous ne sommes pas en Union soviétique, et qu'ici, en France, ce sont les électeurs qui vont décider qui sera maire ou pas...? Enfin, Passi reste membre du PcF, car dit-il, c'est à Givors que le PcF a fait « le meilleur score aux présidentielles ». Le « meilleur » score ? Passi sait-il que dans la signification du mot « meilleur », il y a « bon » ? Car peut-on trouver « bon » un score de 5 % à Givors, une municipalité communiste depuis 54 ans ? Un score égal à celui de la Ligue Communiste révolutionnaire ? Tellement mauvais, que le PcF n'a pas osé présenter un candidat aux législatives (candidat qui aurait été Passi évidemment, le candidat naturel du PcF aux législatives dans cette circonscription a toujours été le maire de Givors...) En 2002, Passi avait invoqué le « risque » Front National... Cette fois, en 2007, il n'y avait aucun risque ! Sauf celui de compter les voix du PcF au premier tour à Givors, et de se voir largement distancer par le candidat socialiste ! Depuis quand un parti peut-il exister sans se présenter aux élections ? Givors, le 8 juillet 2007
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