ASSOCIATION
DE DEFENSE ET DE PARTICIPATION DES
RIVERAINS DU
GIER ET DE SES AFFLUENTS
Association enregistrée à la Préfecture du
Rhône sous le n° W691065152
Le 29 janvier 2013
Monsieur le Chef d’agence
Du PROGRES
Place Camille VALLIN
69700 GIVORS
Monsieur le Chef d’Agence,
Dans votre édition du 20 décembre 2013, vous avez en
votre rubrique GIVORS fait état de la conférence de presse donnée par les
co-présidents du Comite de rivière GIER, à l’issue de la réunion de cette
instance en votre ville. Vous évoquez un montant de 55 millions d’euros pour le
budget du contrat de rivière voté le 24 janvier 2013, ce qui est exact. Par
contre dans le corps de votre texte vous
sur-titrez : 38 millions pour lutter contre les inondations.
Ce montant ne reflète pas la réalité, puisqu’il
amalgame l’ensemble du volet B au sein duquel seuls moins de 15 millions sont
affectés à la préservation des personnes et des biens contre les crues.
Ce montant étant exclusivement affecté à des travaux
dans le partie ligérienne du Gier
et de ses affluents (écrêtements sur les 4 barrages d’eau potable et création
de barrages à pertuis ouvert sur 6 affluents).
Il y a lieu de
savoir que la retenue prévue par le contrat de rivière prévoit en 2019, une
rétention de l’ordre de 1,81 millions de m3. Or une crue centennale génèrerait
un volume de 25,172 millions de m3, une crue trentennale
(type 2008) produit un flux de 17,163 millions de m3, d’où un écart de 8
millions entre les deux volumes de crues, soit très largement au-delà des 1,81
millions de m3 annoncés par les co-présidente du comité de rivière ! De plus le
programme d’actions du comité de rivière commence par faciliter les écoulements
et se termine par le plus difficile, créer des rétentions en amont. L’ADPRGA
voudrait croire que les moyens financiers seront toujours disponibles en 2018
et 2019, pour la réalisation de ces rétentions largement insuffisantes ?
Le programme
d’actions retenu par le comité de rivière va aggraver la situation de la partie
rhodanienne de la vallée du Gier, donc de Givors et
de sa ZAC, car dès lors que l’écoulement sera facilité en amont, les flux du Gier arriveront plus vite et plus fort en aval, provoquant
de plus graves inondations ! Surtout il importe d’être conscient de
l’absence totale d’action de protection
contre les inondations, dans ce contrat de rivière pour la partie rhodanienne
du Gier, ce que l’ADPRGA qualifie de manquement
fondamental.
L’ADPRGA œuvre pour que les dispositions qui seront
prises en considération par le PAPI en cours d’instruction, corrige ces
criardes insuffisances, afin que les riverains du Gier,
quels qu’ils soient, puissent retrouver la quiétude à laquelle ils ont droit.
Je vous prie de porter ceci à la connaissance de vos
lecteurs, afin qu’ils sachent ce qu’il en est vraiment en matière de
préservation des personnes et des biens. Par avance je vous en remercie.
Le
Président,
Jean
PABION