Théâtre du Vieux
Givors
Cafouillages et précipitation
J’apprends par la presse que la DRAC, la région Rhône Alpes et les services de la Politique de la ville de l’Etat sont étonnés du licenciement de la directrice du théâtre et annoncent qu'ils risquent de remettre en cause leur participation financière (importante). La gestion du théâtre coûte 400 000 euros alors que le licenciement de la directrice va coûter 50 000 euros. L’autoritarisme du maire s’exerce dans toutes les directions, au risque de s’isoler complètement.
Les partenaires financeurs (DRAC, Région, Politique de la ville) financent le théâtre au vu du projet artistique de sa programmation, or le choix du prestataire a été fait sans aucun projet artistique concret. Du moins, si projet il y avait, il n’a pas été communiqué au conseil municipal. D'ailleurs le nouveau prestataire va tout simplement appliquer le programme de l'ancien pour la prochaine saison !
Le maire envisage le licenciement de la directrice actuelle
avec indemnités de licenciement très élevées (il est question de 50 000
euros)...
Cette précipitation avec laquelle le maire a convoqué un
conseil municipal extraordinaire pour délibérer sur le changement de l'équipe
du théâtre est étonnante.
Que cache cette précipitation? Pourquoi l'équipe
sortante du théâtre a fait une offre bien plus élevée à l'appel d'offre?
Pourquoi la nouvelle compagnie veut-elle licencier la directrice au prix d'une
énorme prime de licenciement aux frais des contribuables ? Au conseil
municipal, le maire n'a apporté aucune réponse à toutes ces questions! Pour
justifier ce licenciement, le maire a avancé un article du code du travail qui
ne s'applique absolument pas à cette situation. Une manière de tromper les
élus...
L’opposition du Défi givordin s’est abstenue pour cette délibération.
Une fois de plus ce dossier a été géré dans la précipitation et dans la plus
complète gabegie. Il est désolant que les élus de la majorité aient voté cette
drôle de délibération comme un seul homme...
Givors, le 5 décembre 2010.