1) Démission
d'élus
Cela n'a pas
manqué!
La liste "Pour Givors !" a mal à sa majorité "plurielle".
Marie-Claude Molina a démissionné du conseil municipal car elle était en
désaccord avec la décision d'aider les écoles privées.
En tant qu'adjointe au
scolaire, il était difficile pour elle d'appliquer une décision contraire à ses
convictions.
L'adjoint "radical de gauche" Gilles Thevenon
a "accueilli" dans son "groupe" les deux dissidentes de la
liste d'opposition de droite. On constate donc que jusqu'ici il ne respectait
pas le réglement intérieur qui dit qu'un groupe doit
être constitué de trois personnes. Or il était tout seul et s'exprimait en tant
que "groupe constitué" dans le journal municipal.
Et le maire, Martial Passi, était parfaitement au
courant...
Un élu socialiste n'a pas digéré cette magouille et a également démissionné du
conseil municipal !
Deux démissions en huit mois de mandat, il ne restera plus beaucoup de monde à
la fin!!!
Alain Pelosato, ancien président du groupe des élus
communistes à Givors de 1983 à 1999,
maire-adjoint honoraire, a démissionné du groupe des élus communistes et
républicains. Ses raisons ?
Il n'accepte plus le double langage, les manoeuvres
politiciennes, avec notamment
le soutien appuyé du groupe communiste à la magouille politicienne de Gilles Thévenon.
Il rappelle, qu'alors qu'il était deuxième adjoint sortant (et ceci depuis 18
ans!)
il a été placé 26ème sur la liste par un "comité
de ville" du PCF
constitué d'élus, du maire et des membres de son cabinet et autres employés
municipaux...
Alain Pelosato reste au conseil municipal, ni dans la
majorité, ni dans l'opposition.
Il reste également proche des idées du PCF...
Givors se meurt et a bien besoin de tout le monde pour la défendre. Certainement
pas du double langage
et des manoeuvres politiciennes qui mobilisent le
conseil municipal.
Hélas, le 21 septembre 2002, Alain Pelosato
démissionne également et appelle tous les élus à le faire afin d'organiser de
nouvelles élections pour faire échec au projet destructeur du maire et de
Réseau ferré de France, projet consistant à faire traverser Givors par une
nouvelle ligne de chemin de fer!!!!
2)
Démission de syndicalistes CGT
Au moment
des voeux du maire au personnel (le 12 janvier 2002)
la secrétaire du syndicat CGT a annoncé la démission complète
des membres du bureau du syndicat en raison de l'attitude
du maire et des élus lors de la mise en place des 35 heures ! Voici les trois
raisons invoquées par les responsables CGT :
1) Le mépris affiché par les élus politiques lors des réunions des différentes
structures
où l'avis du syndicat est rarement pris en compte.
2) Le désintérêt et le désengagement de monsieur le maire et de son équipe
envers le personnel.
3) Le harcèlement permanent à l'encontre des agents et de leurs délégués.