Alain
Pelosato éditeur Il est le fondateur, le gérant et l’éditeur de la maison « Éditions Naturellement ». Créée en 1998 cette maison d’édition a publié plus de 150 titres. Elle n’a pas résisté aux deux faillites successives de son distributeur Distique et a cessé son activité en 2003. Pendant toute cette période, elle a foisonné de publications qui ont fait l’objet de nombreux articles et critiques dans la presse nationale belge et française. En dehors de son activité de gérant, Alain Pelosato a dirigé plusieurs collections : Fictions, Sciences, Témoins… Plusieurs ouvrages de sa collection Témoins ont été de véritables best-sellers comme le livre de Georges Feterman « Paris chemin faisant » dont les nombreuses critiques élogieuses ont été publiées par Le Courrier de la Nature (N° 174 – décembre 1998), Le Moniteur (29 mai 1998), etc. Un autre best-seller de cette collection fut « L’effet de serre » de François Ploye, Le Courrier de l’environnement (lundi 13 mars 2000), le Monde diplomatique (septembre 2000), Fusion (mai-juin 2000)… Les éditions Naturellement ont également publié la revue science-fiction magazine, la revue Phénix et la revue Naturellement. Après la cessation d’activités des éditions Naturellement, A. Pelosato a poursuivi la publication de science-fiction magazine en créant la société de presse sfm éditions en 2003. Alain
Pelosato écrivain Il a publié de nombreux ouvrages dans quatre catégories : 1) Recueil de témoignages sur des faits historiques qui ont été publiés dans sa collection « Témoins », par exemple « Voies de la déportation » qui est répertorié dans les revues spécialisées de l’histoire de la résistance et de la déportation, mais aussi de témoignages de Riverains du fleuve Rhône comme dans « Vorgines » mais aussi « Le Rhône » publié par les Presses universitaires de France et Le Rhône fleuve lumière chez Ouest-France. 2) Des études sur l’histoire du cinéma avec « Le Cinéma fantastique » et toutes ses suites (de 1998 à 2015) et quelques autres essais, notamment dans la revue CinémAction une étude « Monstres au féminin » (Corlet publications (2008). Ces études lui ont valu la participation à des émissions télévisées comme « Culture pub » chez M6 et plusieurs émissions spécialisées dans la chaîne « Cinéma frissons » de Canal Sat. Le recueil « Lovecraft le maître de Providence » qui comprend sa première étude sur le cinéma inspiré de Lovecraft a été chroniqué par La Libre Belgique (27/10/99), la revue Urgence pratique (!) et Le Monde (1999) 3) Des études sur l’écologie et l’environnement comme « Au fil du Rhône Histoires d’écologie » (1992) chez Messidor. Dans le journal L’Humanité 22/05/1992, Didier Berneau écrit à propos de ce livre : « Si l’ouvrage d’Alain Pelosato fourmille d’informations, de détails sur la vie quotidienne au bord du Rhône, son principal mérite est de raconter les premiers balbutiements d’une lutte qui devait tout inventer pour sauver le Rhône de l’asphyxie. » Cette expertise environnementale a valu à Alain Pelosato d’être invité à l’émission « La Tête au Carré » de France Inter au cours de laquelle l’animateur a déclaré : « À la lecture de son livre Au fil du Rhône, histoires d’écologie, Alain Pelosato aurait bien été dans le film de Marc Jolivet La très très grande entreprise… » (Mathieu Vidard, journaliste et animateur radio, lors de l’émission de France Inter du 21/10/2008) En tant qu’auteur de livres sur l’environnement, Alain Pelosato a participé à de nombreuses émissions de la chaîne nationale de télévision Direct 8. 4) Des œuvres de fictions et des nouvelles. Il a publié plusieurs de ses nouvelles dans des anthologies dirigées par Marc Bailly et Léa Silhol, qui ont fait l’objet de chroniques par Jacques Baudou dans Le Monde, notamment dans ses éditions du 4 juin 1999, du 10 décembre 1999. Le matin (quotidien belge du 21 décembre 1999) et Elegy (revue spécialisée dans la musique Gothique) ont chroniqué le recueil De Sang et d’encre publié dans la collection Fictions d’Alain Pelosato, dans lequel on peut lire sa nouvelle « Hollywoood ». Son roman « Ruines » a fait l’objet de citations élogieuses de Jean Marigny, spécialiste des vampires, professeur émérite à l’Université de Grenoble. Voici ce qu’il écrit dans son ouvrage « Le vampire dans la littérature du XXe siècle » (2003) : « Parmi les meilleurs romans des deux
dernières décennies du siècle on peut citer (il cite plusieurs livres
et…) Ruines d’Alain
Pelosato (1998) » (…) « Le but est parfois de donner
l’illusion au lecteur que l’on s’ancre dans la convention pour mieux la
subvertir, comme dans Ruines d’Alain
Pelosato qui, sur le plan purement narratologique, donne l’impression fausse
d’aller sur des sentiers battus. Dans ce roman, en effet, un psychiatre, dont
l’un des malades a un comportement particulièrement étrange fait appel à un
détective privé pour résoudre le mystère, et c’est l’enquête entreprise qui
constitue l’intrigue comme dans les nouvelles et feuilletons du début du
siècle. L’originalité ici ne réside pas dans la manière de raconter
l’histoire, mais dans le traitement thématique du vampire. » (…) « Faut-il considérer ces romans comme appartenant au fantastique ou de la science-fiction ? On peut se poser la même question à propos de Ruines d’Alain Pelosato qui pourrait être considéré comme un roman de science-fiction dans la mesure où les vampires sont ici des êtres qui viennent d’une autre dimension, mais qui est écrit comme un roman fantastique où la raison se perd. Cette ambiguïté est d’ailleurs soulignée par deux citations en exergue qui ouvrent le roman : la première de Dom Calmet, qui définit les vampires comme des revenants, et la seconde qui est issue d’un « traité de botanique des mondes extérieurs » et qui décrit les ophrys, orchidées ressemblant à des insectes. » Jean Marigny cite systématiquement cette œuvre d’Alain Pelosato dans ses interviews, dans les colloques (comme celui de Cerisy sur les vampires en 2006)… De nombreuses critiques de ce roman ont été publiées dans Sfmag et dans Phénix. À propos de la suite de ce roman, « Fleur de soufre », Jean Claude Alizet écrit : « Un roman original, qui met en résonance les plus récentes théories sur les OGM – les organismes génétiquement modifiés – avec nos plus ténébreuses légendes… » dans L’année de la fiction 1999-2000 (volume 11 du répertoire complet de toutes les œuvres de ce genre publiées en France). Enfin, à propos de son recueil de nouvelles « Le Chant de la meuille », Arnaud Blanchet, écrit : « Un Livre, un vrai Livre ! Un livre qui vous poursuit des heures, des jours durant, et, bonheur, qui à chaque lecture illumine des trésors cachés et des messages jusqu’alors obscurs ! Un recueil que chaque écrivain en herbe aimerait pouvoir signer de sa propre main. » (Science-fiction magazine – 2000). Bien sûr, d’autres chroniqueurs ne partagent pas cet enthousiasme pour les œuvres d’Alain Pelosato, comme certains chroniqueurs des fanzines du « Fandom », notamment à propos de « La Compagnie des clones ». Mais Bruno Peeters, chroniqueur de la revue Phénix a aimé ce court roman : « Alternance de passages violents et impressionnants, puis de plages romantico-écologiques (où l’on reconnaît l’amoureux du Rhône, des eaux et de la pêche en rivière qu’est Alain Pelosato), ce livre est excellent, et donne à réfléchir tout en respirant la nature. » Plusieurs articles de Wikipedia citent des extraits d’œuvres d’Alain Pelosato ou ses chroniques de cinéma : Science-fiction magazine - John Carpenter (le réalisateur de cinéma) – Rhône (dans la bibliographie) – Starship Troopers (film) – Étoiles, garde-à-vous ! – Saint-Ange – Henri Gonnet dans la bibliographie, etc. Alain
Pelosato écologiste Alain Pelosato a participé à la fondation du Mouvement National de Lutte pour l’environnement en 1981. Il en fut un secrétaire national et le président de son conseil scientifique. Il fut également directeur de sa revue « Naturellement ». il a quitté le MNLE en même temps qu’il démissionna du conseil municipal de Givors (69). Car le MNLE était devenu un appendice d’une idéologie stalinienne qui n’avait plus rien à voir avec l’écologie. Alain Pelosato a commencé à militer dans l’écologie quand le mot n’était pas encore à la mode. Et il en a fait sa profession après avoir fait des études d’ingénieur chimiste et avoir enseigné pendant trois ans dans le secondaire. Ce fut en 1973, quand Camille Vallin, sénateur-maire de Givors, le recruta pour diriger l’association pour la défense de la nature et la lutte contre les pollutions de la vallée du Rhône. Au cours des 30 ans qu’il y exerça cette fonction (puis celle de président), il étendit son action de la frontière suisse à la mer avec plus d’une centaine de communes riveraines adhérentes. Il a relaté son action au sein de cet organisme intercommunal (qui accueillait aussi des associations locales de défense) dans un livre publié en 1992 aux éditions Messidor : « Au fil du Rhône, histoires d’écologie ». Le bilan de son action au MNLE et à la direction de l’association de la vallée du Rhône est très riche : livre blanc de la pollution du Rhône, colloques sur l’eau, les inondations du Rhône et sur le fleuve Loire, mise au point de stations d’alerte et de protection des zones de captage d’eau potable, actions en justice contre les pollueurs, soutien aux salariés des industries pour faire reconnaître les maladies professionnelles, réalisation de deux films avec Paul Carpita : « Vallée du Rhône la colère » et « Le Rhône la mer danger pollution », etc. Il participait à de nombreuses émissions de télévision notamment sur Direct 8. Il fut élu maire-adjoint de Givors en 1983 et le resta jusqu’en 2001. Parmi les nombreuses responsabilités d’élu qui furent les siennes, il y a eu, bien sûr, celle de l’écologie. C’est au tire de ces responsabilités qu’il fut président du syndicat d’adduction d’eau potable GGL et vice-président du syndicat de production d’eau potable Rhône sud. En 1982, il avait dirigé la réalisation du livre blanc de la pollution du Rhône qui fit grand bruit à l’époque. Une des conclusions de ce livre blanc était qu’il fallait protéger les zones de captage de l’eau potable des pollutions du fleuve, celle de Chasse/Rhône (gérée par le syndicat Rhône sud) et celles du Grand Lyon en amont de l’agglomération. Le Grand Lyon mit en place cette station d’alerte et une usine de secours de production d’eau potable. Alain Pelosato, en tant que vice-président du syndicat de production Rhône sud réunit les conditions (et les financements, y compris ceux des groupes industriels chimiques situés en amont) pour mettre en place la station d’alerte de la zone de captage de Chasse-sur-Rhône qui alimente en eau potable Givors et de nombreuses communes du Sud lyonnais. Dans les années 90, il fit installer une station de mesure de la pollution atmosphérique à la maison des jeunes pour analyser pendant 6 mois l’impact sur la qualité de l’air des pollutions de l’autoroute et de la cheminée de la verrerie. Cette étude fut éclairante : ces deux sources de pollution de l’air étaient très importantes. Il est très facile de les distinguer, car les polluants qu’elles émettent ne sont pas de même nature chimique. En tant que maire-adjoint aux affaires économiques il résorba la décharge d’ordures ménagères de Bans pour en faire une zone industrielle, non sans difficultés techniques et financières et quasiment sans le soutien du maire et de ses collègues élus. Il poursuivit dans la même voie en accueillant une industrie de collecte et de tri des déchets dispersés, l’entreprise Labo-services, qui reste la seule industrie à Givors avec plus de 200 emplois qui travaillent pour l’écologie. Sur le plan communal toujours, il mit en place le remplacement des sacs-poubelle par les bacs et le tri. En tant que président du syndicat d’adduction d’eau potable, il assainit les finances du syndicat et lança un vaste programme sur 20 ans de remplacement des branchements en plomb, programme repris aujourd’hui par le Grand Lyon et qui se poursuit (en 2013). Il participa activement aux contrats de rivière du Gier et du Garon, à l’élaboration des Plans de prévention des risques naturels d’inondation (et de risques technologiques). Pour le Garon il a proposé une solution permettant de protéger Givors et Grigny de la crue centennale : utiliser la plaine de Millery et la capacité d’accueillir les crues des carrières du Garon comme zone d’épandage des crues. L’agence de l’eau et le ministère de l’Environnement ont vivement soutenu cette proposition. Mais devant le refus du maire de Millery et l’absence totale de soutien du maire de Givors (M. Passi) et de celui de Grigny (M. Balme) cette solution n’a jamais pu être mise en œuvre ! Résultat : Givors ne sera protégée que des crues trentennales du Garon. Au-delà de la trentennale nous serons victimes des inondations malgré les travaux effectués… Le même problème se pose d’ailleurs aujourd’hui pour les crues du Gier… Enfin, en tant qu’écrivain, il a publié plusieurs ouvrages sur l’écologie : « Au fil du Rhône, histoires d’écologie » chez Messidor (1992) Mais il y a aussi : « Vorgines, fées et témoins du fleuve » 1994 chez Naturellement réédité chez Edilivre « Le Rhône fleuve lumière » chez Ouest-France en 1994 « Le Rhône » aux presses universitaires de France (collection Que sais-je ?) en 1996 « Écologie et Progrès » 1996 - « Écologie et civilisation » 1998 - « La Loire présence d’un fleuve « 1998 – « Le Rhône et ses crues » 1997, ouvrages collectifs qu’il a dirigés. « La ville et l’industrie » chez Edilivre en 2008. Il a créé la revue « Écologie et progrès » (1996 – 2006) Voilà, en résumé, comment l’écologie fut sa ligne de conduite tout au long de son action politique. En 2002 il démissionna du Conseil municipal, car plus rien ne lui permettait, au sein de la majorité municipale, de poursuivre son action pour l’écologie et l’environnement. Sites http://www.ecologie-et-progres.com Vendredi 13 décembre 2013 |