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CRITIQUES DE FILMS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sleepy Hollow

(Tim Burton) 1999. Je me suis précipité pour voir ce film de Tim Burton qui adapte la légende tirée d'une nouvelle de Washinton Irving "La légende de Sleepy Hollow". Pensez donc, il y a le sublime Johnny Depp, mais aussi les grands du fantastique : Martin Landau (très vite décapité), Christopher Lee (en juge arrogant), Christopher Walken aux dents très pointues ! L'hommage aux films dans lesquels ils ont joué est très clair. Les images et les décors expressionnistes ont ravivé mes souvenirs de cinéphile : "Le Loup-garou" (1941) de George Waggner - "L'homme invisible" (1933) de James Whale - la forêt des films de Dracula de la Hammer, etc. Le voyage vers l'horreur du début renvoie à "Dracula" et ses diverses versions. Johnny Depp, un acteur qui ne cherche pas à soigner son image, mais seulement à faire correctement son travail, campe magistralement un détective de l'étrange qui représente le rationnel dans une histoire qui ne l'est pas du tout ! Il est d'ailleurs ridicule avec ses instruments d'investigation scientifique. Mais s'il finit par avoir raison, c'est aussi l'irrationnel qui l'emportera à la fin. Mais son problème, c'est le jeune garçon qui le définit en lui disant : "Vous êtes possédé par la raison." "Les apparences sont trompeuses", dit-il en faisant tourner son image qui crée l'illusion d'optique d'un oiseau en cage. Et, puis, reviennent ses rêves terrifiants, des souvenirs plutôt de l'horrible assassinat de sa mère par son père, avec une "vierge de Nüremberg". La terreur qui monte de notre inconscient est-elle si irrationnelle que cela ? Il y a aussi une sorcière excellente, la soeur de la marâtre, inévitable belle-mère des contes de fées, un arbre qui saigne, "passage, porte entre deux mondes". Un seul défaut : l'explication laborieuse enlève tout le mystère bien avant la fin, qui devient tout simplement et brutalement une affaire d'enquête policière. Retour en haut de la page

Hypnose

(David Koepp) 1999. Tiré d'un roman de Richard Matheson, le scénario concocté par le réalisateur David Koepp ne pouvait être que bon. La vie est dure... le boulot, l'amour, les enfants.... quelle banalité ! On se fait chier ! Heureusement qu'il y a les fantômes ! "Faut pas en avoir peur", dit l'enfant à son père. On pense un peu à "Shining" de Stephen King (adapté par Kubrick au cinéma) et à tout un tas d'autres histoires de fantômes... C'est vrai qu'il est difficile d'innover dans ce domaine. Les chiffres ont beaucoup d'importance. Lors de mes nuits d'insomnie je parie sur les chiffres qu'aligne ma montre digitale. Ici, c'est la même chose : il est 11:11 ou, 2:26 (deux, plus deux, deux fois, on a bien cité trois fois deux, donc cela fait 6 ?), l'appartement a le numéro 1619... (faites le calcul vous-même !). De toute façon, les fantômes ont leur raison que la raison ignore. C'est toujours comme ça ! "Le cimetière est drôlement cool !" s'exclame l'enfant. Il regarde "La Malédiction des pharaons" (1959) de Terence Fisher à la télévision et le fantôme lui fait voir des scènes de "La Nuit des morts-vivants" (1968) de Romero, même quand la télé est débranchée !
Pendant le meurtre on entend "Paint in black" des Rolling Stones... Toujours mis à contribution les papys !

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Mission to Mars

(Brian de Palma) 1999.
Le manque de communication est mortel !
Qu'est ce qui fait que ce film a tant déplu à certains ? Moi, il m'a bien plu. Je l'ai pris comme un sacré hommage aux fans de science-fiction ! C'est vrai que le scénario n'apporte rien de nouveau. Et alors ? Le film est excellent... Ça commence par la fête du départ. Mais dans la fête il
y a une tristesse. Les filles sont d'une beauté... Les débats techniques sont intéressants et la scène de danse en apesanteur aussi. Parfois, en voyant ce film, j'ai pensé à "Solaris" (1972) de Takovski... que d'aucuns trouvèrent également "chiant", mais pas moi...
"L'univers, c'est pas le chaos, c'est un réseau" avait déclaré Maggy, l'épouse défunte du cosmonaute. Toutes les scènes de l'accident avec la pluie de micrométéorites sont superbes. Rien que pour cela le film vaut le coup d'oeil ! Et pour voir certaines scènes (au cinéma bien sûr, ce ne sera pas pareil à la télé) il ne faut pas avoir le vertige.
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Faust

(Brian Yuzna) 1999. Il fallait Brian Yuzna pour oser adapter ce "comic obscène et gore" - "J'ai essayé de rester fidèle à l'oeuvre de David Quinn et Tim Vigil dans ce qu'elle a de plus radical." répond Brian Yuzna ... Le réalisateur a dû aller en Espagne pour trouver un producteur et tourner son film... Retour en haut de la page

Scream 3

(Wes Craven) 1999. Une fois ça va, deux fois aussi, trois fois bonjour les dégâts. J'ai donné 35 F pour voir ce film. Le film du film dans le film, et tout cela après le film du film (Scream 2) Lassant!

Cut

(Kimble Rendall) 1999. "C'est quoi cette connerie ? - La magie du cinéma !"
Voilà ce que répond le slasher au policier...
Il y a les scènes de douche (
ça vous rappelle quelque chose ?) et les réalisatrices qui crient : "Coupez !" Amusant, non ? Le film (Il s'appelle " Hot Blooded ") dans le film est maudit. Et on entend citer : "Halloween" ; "Vendredi 13" ; "Massacre à la tronçonneuse" ; et... "Gorge profonde"... La fiction produit donc sa propre horreur. Dans cette maison fantastique le film propose une réflexion sur les effets des films d'horreur, sans se prendre au sérieux. Il fait référence aux classiques du genre y compris dans l'autodérision en choisissant ce masque ridicule. Ces films joueraient le rôle de catharsis contre l'angoisse de la mort. "Tous ces films d'horreur ne sont pas si mauvais que ça", déclare un personnage. "Mais qu'est-ce que tu veux ?", demande, terrifiée, une victime au monstre masqué... Voilà la question... Retour en haut de la page

Promenons-nous dans les bois

(Lionel Delplanque) Superbe prologue et générique. Ça commence un peu comme "Massacre à la tronçonneuse" (1974). Les comédiens (pas ceux qui jouent dans le film, mais les personnages qui sont comédiens) sont un peu cons ! Une forêt superbe qui renvoie aux contes de fées, bien sûr, mais aussi à d'autres films, comme "Le Projet blair witch" (1998), "Le Loup-garou" (celui de George Waggner de 1941) et... "Evil Dead" (1982). Il y a d'ailleurs plein de références aux contes : Wielfried lit "Le roi des aulnes", le prologue montre une femme qui raconte "Le petit chaperon rouge" à un enfant alité, les trous de serrure renvoient à "Barbe bleue", et puis qui vous empêche de penser à Cocteau ou Franju ? Le scénario ressemble beaucoup à l'histoire de "Dix petits nègres" d'Agatha Christie. Le réalisateur tourne de manière "intellectuelle" jusqu'à l'exacerbation. Il rend hommage à Dario Argento, tout le long du film avec cet expressionnisme des couleurs, mais avec des scènes comme celle du gros plan sur les mains gantées qui saisissent un instrument tranchant ! Il nous fait sursauter avec le son (comme dans "La Maison du diable" (film de Robert Wise de 1963) : le bruit de la flamme du briquet (suivi par un gros plan), le déclic de l'appareil photo fait autant de bruit qu'un battement de tambour. Au début on est un peu agacé par ce style un peu prétentieux, mais on finit par succomber au charme macabre de ces images et de ces plans d'ombre et de lumières de couleurs... Retour en haut de la page<

Destination finale

(James WONG) 2000. Voilà le premier long métrage de James Wong, bien connu des fans de l'excellente série " X Files " et d'autres, comme " SPACE 2063 ". On s'est donc précipité pour voir... Encore des adolescents ! Pas très original... Mais le réalisateur réussit très bien à nous ficher la trouille de prendre l'avion. L'accident est franchement bien filmé.
Le thème du film est la Mort. On ne la voit pas, mais on voit ses effets. Comme un personnage du célèbre roman de Jack Williamson " Plus Noir que vous ne pensez " (1940), la Mort maîtrise les probabilités : elle est capable de rassembler une énormité de coïncidences pour arriver à ses fins ! Comme on parle de la mort, on montre le temps qui passe, car c'est lui qui déroule le plan de la Mort que notre héros tente de déjouer : " Le plan sadique qui mène au cimetière ". L'occasion donc de filmer d'atroces morts violentes, mais aussi de les suggérer simplement. Certains " accidents " domestiques sont stupéfiants.
Sacré James Wong : faudra le suivre le bonhomme...

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Pitch Black

(David Twohy)
N'avez-vous jamais eu peur dans le noir ? Cette peur qui vous prend à cause de votre imagination, parce que vous imaginez être agressé et sans défense. Voilà le thème central du film qui présente un superbe système solaire avec trois soleils, donc il fait toujours jour... Mais, la nuit survient tous les vingt-deux ans car il se produit alor
s une éclipse des trois soleils... Ce qui a produit une niche écologique particulière qui a fini par détruire toute vie sur la planète ! Les naufragés qui y " atterrissent " par accident (très bien filmé l'accident !) vont vite s'en rendre compte... Le scénario ressemble aussi à " Cube " : il faut aux personnages beaucoup d'intelligence pour comprendre, et l'évolution de l'intrigue montre la vraie nature des personnages qui n'était pas évidente au vu de leur attitude et de leur situation au début du film. " Je vous l'avait dit : ce n'est pas de moi qu'il faut avoir peur ", déclare ainsi le personnage principal... Il y a donc un peu de Dick aussi, car, il ne faut pas se fier aux apparences... On a droit à un magnifique spectacle : celui de l'éclipse. Retour en haut de la page

SHINING

(film TV de Mick Garris) 2000 Stephen King lui-même a adapté ce long film TV de son roman Shining. Fallait-il le faire après le chef-d'œuvre de Stanley Kubrick ? Stephen King pense que oui, car Kubrick a trahi dans son œuvre le thème principal du livre : l'amour conjugal - véritable obsession de Stephen King - et l'amour paternel et filial - idem. D'autre part, ce film TV a rétabli le scénario original, bien plus fantastique et psychologique que celui de Kubrick. Enfin, le personnage principal reprend ses droits : l'enfant lumière Danny. Des passages importants du roman, abandonnés par Kubrick, sont rétablis ici. Les animaux sculptés dans les haies, le nid de guêpes, la chaudière vétuste et la cave, le maillet de Crocket redevient l'arme du père comme dans le roman. " Ça fait du bien d'avoir un peu peur ", déclare un personnage du film. C'est ce qui va vous arriver quand vous allez le regarder. En évitant la comparaison cinématographique avec le chef-d'œuvre de Kubrick. Retour en haut de la page

X-Men

(Bryan Singer) 2000. Saisissant prologue dans le camp de concentration nazi d’Auschwitz en Pologne en 1944... Ce film est excitant ! Vivement la suite ! Ça doit être dû au fait que j’ai gardé mes yeux émerveillés d’enfant. D’autre part, j’aime les marginaux (sauf quand ils me volent mon autoradio...) La « controverse de Valladolid (Espagne) » avait eu comme objet le fait de savoir si les Indiens d’Amérique étaient bien des êtres humains... De justesse, l’Eglise a décrété que oui tout en espérant de pas arriver à la même conclusion avec les Noirs d’Afrique... Ici, les Indiens sont des mutants. Mais le problème reste le même et la question posée identique... Ce film est donc (comme la BD) éminemment politique : il traite de pouvoir, de révolution, de réformisme, de Mac Carthysme (vous savez ce sénateur qui chassait les communistes...). En quelque sorte un nouveau western pour les Amériques ! « Fous-moi le camp, sale monstre ! » Menace l’aubergiste à notre héros mutant... Dans une scène digne d’un western de Sergio Leone... Il y a même une paria parmi les parias, et elle s’appelle Malicia ! Politique disais-je, illustré notamment par le dialogue suivant : - T’as choisi le bon camp, t’es sûre ? - J’en ai au moins choisi un ! Excellent ! Ce film reproduit au fond parfaitement la complexité du réel et ses luttes à travers une fable : la différence fait peur, chacun a une qualité qu’il peut faire fructifier et la jalousie règne... La chorégraphie des combats est superbe et la fin un très bel hommage (involontaire ? ça m’étonnerait) à Hitchcock avec la scène de combat sur la statue de la liberté. Une seule ombre au tableau : ce sont les révolutionnaires qui sont les méchants... Retour en haut de la page

The Hollow man

(Paul Verhoeven) 2000.
Ah qu’il est bon ce Paul Verhoeven !
Le thème de fond de l’histoire de l’homme invisible traité par l’ouvrage de H.G. Wells est le même que celui du « Cas étrange du docteur Jekyll et Mister Hyde » de Stevenson : la nature humaine est intrinsèquement mauvaise. Regardez (jeu de mot trop simple ?) : il suffit qu’un homme soit invis
ible pour qu’il essaie d’assouvir tous ses fantasmes et devienne ainsi.... un monstre ! D’où l’hommage appuyé du cinéaste au(x) film(s) « Alien » en deuxième partie de « The Hollow man »... et les effets spéciaux formidables qui reprennent des hommages à d’autres « monstres » du cinéma : monstres aquatiques, monstres « écorchés », monstres de sang....
Ce film est donc extraordinairement exaltant pour un cinéphile amoureux du cinéma fantastique. La première œuvre cinématographique qui rend vraiment hommage à l’œuvre littéraire de Wells et développe à fond les intentions de l’écrivain...
Autres films sur « L’Homme invisible » (1898) de H.G. Wells :
L’Homme invisible de James Whale (1933)
La Revanche de l’homme invisible (jamais diffusé en France)
Le Retour de l’homme invisible de Joe May (1940)
The invisible boy (le cerveau infernal) de Herman Hoffman (1957) avec Robby le robot de "Planète interdite". Les Aventures d’un homme invisible de John Carpenter (1992)
La série télévisée « L’Homme invisible » (des années cinquante) a complètement transformé le mythe et a fait de l’homme invisible un brave agent secret qui utilise ainsi sa qualité à des fins utiles et nobles...


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Apparences

(Robert Zemeckis) 2000.
Ne nous fions pas aux apparences...
Un film qui terrorise les adolescents. Mais on connaissait déjà d'autres histoires de fantômes de victimes qui reviennent se venger....
La longueur du début, agaçante, finit par prendre chair sous la forme d'une angoisse lancinante et une véritable terreur à la fin.
Celle-ci est, par ailleurs, dél
icieusement macabre.


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The Cell

(Tarsem Singh) 2000.
Bon, on va s'intéresser à cette histoire: une psychiatre va pénétrer dans l'esprit d'un tueur en série schizophrène. Pas mal comme idée. On avait déjà vu un raté avec "La Machine" de François Dupeyron (1994) qui avait choisi le gros Depardieu... On a déjà vu pas mal de films sur les mondes virtuels et même récemment un épisode de la sep
tième saison de X-files...
Eh bien on en revient très déçu ! Pas de scénario, ou si peu, le monde intérieur du psychopathe n'arrive pas à la cheville de celui d'Alice aux pays des merveilles. On avait même vu mieux dans ce domaine avec "L'Enfant du cauchemar" (ou, autrement dit "Freddy 5") de Stephen Hopkins en 1989. Clive Barker aurait réalisé un véritable bijou de film avec une telle idée ! Une seule scène vraiment époustouflante est celle du souvenir du baptême dans la rivière : un mouvement de caméra assez audacieux.
On retrouve aussi l'idée du cheminement dans un site maudit comme dans "Stalker" d'Andreï Tarkovski (1979), film tiré du merveilleux roman (1972) des frères Strougatski : "Pique-nique au bord du chemin". "The Cell" montre même un extrait du dessin animé "La Planète sauvage" (1973) de René Laloux avec des dessins de Roland Topor, histoire tirée du roman de Stefan Wul "Oms en série" (1972). Ah ! la bonne vieille science-fiction française !
Décidément, ce bon Lewis Carrol, l'inventeur d'Alice au pays des merveilles, n'a encore jamais pu être égalé... encore que l'écrivain anglais Graham Masterton l'a tenté avec plusieurs de ses romans... sans parler des films de Dario Argento comme "Le syndrome de Stendhal" (1995)
Voilà ce qui déçoit dans ce film : il renvoie à tant d'autres belles histoires mais en restant très banal, très niais même.

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L'Elue

(Chuck Russel) 2000.
Chuck Russel a fait ses débuts dans le cinéma d'horreur avec notamment un "Freddy" (le troisième) : "Les griffes du cauchemar"(1987).

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Blair Witch 2


La dernière phrase prononcée dans le film : "C'est n'importe quoi !" s'applique bien au film lui-même...
Circulez il n'y a (plus) rien à vo
ir....

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Planète rouge

(Anthony Hoffman) 2000
Les Américains sont spécialistes du doublon en SF : il y a eu "Independence Day" et "Mars Attacks", il y a eu "Deep Im
pact" et "Armaggedon", maintenant il y a ce film après "Mission to Mars" de Briain De Palma...
Pas mal du tout contrairement aux critiques qui, décidément, n'aiment pas les films martiens!
Le commandant est une (be
lle) fille nommée... Bowman (comme le dernier survivant du film "2001 l'odyssée de l'espace"). Techniquement les effets sont parfaits et les images superbes. Une petite nouveauté : une histoire de "Terraformation" c'est-à-dire le fait de rendre une planète (en l'occurrence, ici, Mars) habitable par l'homme.
Deux citations :
"Le jour maudit où l'algèbre pourrait nous sauver la vie"
"Si peu de temps à vivre et si longtemps à patienter..."
Une belle histoire de pionnier moderne et d'aventure, pourquoi pas ?

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Les Ames perdues


(Janusz Kaminski) 2000 Diable!
Je suis sorti de ce film un peu déçu. Pourquoi? A cause du scénario pas très original sauf la fin.
Mais en fin de compte ce film est un très bon film. C'est un hommage à l'expressionnisme. D'ailleurs de plus en plus de cinéastes utilisent une photo qui frise le noir et blanc. Ici cette nouvelle mode réussit bien, alli
ée aux très gros plans et aux grands travellings. Une nouvelle contradiction ajoutée à celle de l'ombre et de la lumière. "Satan est le maître de l'entropie" déclare un prêtre catholique.
La scène du Christ qui pivote de sa croix pour tomber tête en bas est saisissante.
La scène de l'exorcisme est un hommage direct au "Nosferatu" de Murnau.

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Le Pacte des loups


(Christophe Gans) 2000
J'avais adoré "Crying Freeman". Une nouvelle manière de présenter une fiction au cinéma. J'avais aussi adoré le sketch de Gans dans "Necronomicon". Un cinéaste qui promet.
J'ai aussi adoré "Le Pacte des loups". Les combats sont toujours aussi érotiques et chorégraphiques: sublimes! Les paysage encore mieux...
J'ai adoré les
hommages: à John Woo bien sûr (qu'est-ce qu'on en a à faire de penser que le kung fu n'existait pas en France à cette époque?), mais aussi aux autres "monstres" du cinéma, et particulièrement à "Alien 3" avec la scène où la bête ne mange pas la jolie fille, une autre scène du même genre dans "Mimic", d'ailleurs, les évolutions de la bête ressemblent à celles du monstre de Mimic.
J'ai adoré le scénario: plein de surprises finalement.
Les effets spéciaux numériques ont quelques faiblesses, mais tout
à fait pardonnables.
Par contre, les acteurs! Pas bon Le Bihan! Pas bon du tout: il récite! Seules les femmes et Vincent Cassel tiennent la route. Dommage. Ce dernier a dit que Christophe Gans ne dirigeait pas ses acteurs: ça doit être vrai!
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Ring

 

(Hideo Nakata) 1998
Il a fallu attendre avril 2001 pour voir ce film en France.
Comment dire ? Peut-être “Blair Witch” filmé comme aurait filmé Chris Marker ?
Autre originalité : les deux objets maléfiques sont la télévision et le téléphone.
Pour le téléphone on avait déjà eu beaucoup de développements après le sketch “ Le Téléphone ” 
dans “ Les trois visages de la peur ” de Mario Bava.
 Pour la télévision, David Cronenberg avait inauguré avec “ Videodrome ”, mais peu ont suivi.
Ainsi, on peut dire (surtout que “ Ring ” a vu deux “ suites ”) que ces deux objets deviennent 
les deux objets de la terreur moderne.
Quant au film lui-même, si Télérama dit que c’est bien, France-Info aussi, et là je me méfie.
Je l’ai trouvé pas mal. Mais loin d’être le chef-d’œuvre que certains ont dit. C’est vrai 
qu’il inspire une certaine crainte sans grands effets spéciaux. 
Mais de là à l’interdire aux moins de douze ans...
Si vous voulez avoir vraiment peur, allez voir “ L’exorciste ” !

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Moi zombie, chronique de la douleur

        (Andrew Parkinson) 1998.
Merci Jean-Pierre Dionnet d'avoir donné ce film aux téléspectateurs !
Un film “ bricolé ” peut-être, mais j’adore ce genre de bricolage. 
A partir d’un incident relativement bénin, 
le héros de cette histoire s’enfonce inéluctablement dans l’horreur. 
Alors que sa famille continue à vivre dans le monde “ normal ” et se demande où il est passé.
Bien avant “Entretien avec un vampire”, la vision de l’intérieur d’une transformation atroce. 
Et comprendre l’affreuse solitude de la monstruosité.
Rien à voir avec le SIDA...

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Intrusion

 

 
 (Rand Ravich) 2000
On avait connu terrifiant avec le theme du voyageur de l’espace qui revient 
«habité» par un monstre extraterrestre. 
C’était avec le film de La Hammer «Le Monstre» (Val Guest 1955).
Ici c’est le même thème, mais la peur n’est pas au rendez-vous…

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La Secte sans nom

 

 
(Jaume Balgero) 2000
Excellent, même si l’histoire tirée du roman homonyme de Campbel 
est un peu tirée par les cheveux.
Le réalisateur sait très bien filmer l’angoisse de la mère, 
et, en suggérant, les horribles mutilations subies 
par les victimes de la « Secte sans nom »…

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Christina's House

 

 
(Gavin Wilding) 2000
J’adore les histoires de maisons. Je me suis donc précipité.
Hélas, je me suis ennuyé… Il faut attendre la dernière image de fin… 
Alors soyez patient.

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Le Retour de la momie

 

 
(Stephen Sommers) 2001
Bon ! Un « Indiana Jones » de plus ?
On s’ennuie devant tant d’effets spéciaux…

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Possessed

 

 
(Anders Ronnow-Klarlund) 1999
Encore une histoire de fin de millénaire, allez-vous dire.
Eh oui, mais…
Lars von Triers m’a toujours agacé, mais là, son école “danoise” fait mouche. 
Cela s’appelle filmer ! Les gros plans, le clair obscur (cette « obscure clarté »), 
le montage. Formidable !
L’histoire n’a rien inventé mais le cinéaste si !
 

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Un jeu d’enfants

 

 (Laurent Tuel) 2001
Ces films avec des enfants terrifiants jouent sur la culpabilité enfantine du spectateur. 
Qui n’a jamais ressenti cette culpabilité d’avoir été à un moment ou un autre un enfant méchant ?
L’actrice Karin Viard est formidable. Sa bouche, particulièrement sa lèvre supérieure, 
fait un mouvement vers le haut quand elle parle avec la formation 
de deux petites fossettes charmantes de chaque côté du nez.
Le film joue aussi sur le fantasme du livreur ou du plombier qui saute la belle locataire 
(si possible sur la table de la cuisine…)
Le spectateur croit avoir l’explication au milieu du film… d’accord, il l’a, 
mais, le mystère est-il éclairci pour autant ?
Voilà un excellent film après « Promenons-nous dans les bois ».
Laurent Tuel : n’écoutez pas les critiques qui n’aiment que les films français 
 on voit les gens manger à table !
D’ailleurs, ont-ils remarqué ces zouaves que c’est vous-même, 
Laurent Tuel, qui avez signé la lettre de licenciement du mari ?
 

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Lara Croft Tomb raider

 

(Simon West) 2001
Pétard! Quel bon moment j’ai passé.
Ne pas écouter les pisse-vinaigre qui n’ont pas aimé ce film : 
ils ont perdu leur âme d’enfant et, encore pire, ce sont des machos !
Superbes aventures.
Allez les intellos, ne boudez pas votre plaisir, ça fait du bien…

Dune

 

(Film TV de John Harrisson) 2000
Je ne suis pas très objectif car je n’ai jamais aimé Dune 
(pardon !).
L’épice est le pétrole du 101ème siècle. 
Une espèce de bestiole genre chauve-souris
s’en sert pour les déplacements intergalactiques. 
Encore et toujours de l’exotisme
et une hypertechnicité dans une société médiévale. 
Peu d’auteurs de SF ont eu 
une véritable vision politique de l’avenir.
L’épice vient de Dune, planète-désert, 
comme celui dans lequel Jésus Christ 
(et d’autres…) s’est retiré.
Une épice chrétienne, ou musulmane… 
Et le film alors ?
Comme le livre : on s’ennuie.

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Evolution

 

 
 (Ivan Reitman) 2001
Ah quelle rigolade!
Une adaptation d’une quantité phénoménale 
de thèmes des films d’invasion 
de monstres qui ont précédé dans l’histoire du cinéma.
Voir la liste des films à thèmes Extraterrestres 
(dans mon livre "Fantastique et SF au cinéma): 
ils y sont quasiment tous, avec en prime, 
Godzilla, les dragons et la connerie des militaires 
(qui ne le sont pas tant que ça, mais enfin ça fait rire…)

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Final Fantasy

 

 
(Hironobu Sakaguchi) 2001-08-21
Les créatures de l’esprit
1) Voilà un grand tournant dans l’histoire du cinema.
Avant il y en a eu deux : l’invention du cinéma lui-même et le son.
On peut donc faire un film sans acteur… 
C’est même mieux qu’avec les acteurs 
car on ne s’identifie plus à leur personnalité, 
mais tout simplement au personnage.
 Et pourquoi donc certains acteurs empochent des sommes faramineuses 
pour faire le guignol devant une caméra ?
Alors que vont faire les acteurs ? 
On se souviendra que ces derniers, alors stars du théâtre, 
refusèrent de jouer au cinéma,
nouvel art qui devait consommer leur carrière.
Eh bien voilà : ils retourneront au théâtre.
2) Le film est magnifique ! Une très belle histoire mystique de SF. 
De très belles images !
Quelques très minimes imperfections : mais que dire 
devant cette nouvelle forme de cinéma, 
sinon que pour un coup d’essai c’est un coup de maître !
On s’attache aux personnages car, 
en fin de compte, ils n’appartiennent à aucun acteur, mais seulement au spectateur !
Il ira très loin ce petit !!!

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La Planète des singes

 

 
(Tim Burton) 2001.
Comme tous les fans de Tim Burton je me suis précipité, 
bien que je n’ai jamais été fasciné par les films précédents.
Le générique est très hollywoodien (ce n’est pas une critique…) et… 
le reste aussi. Il manque cet humour macabre dont Tim Burton s’était fait la spécialité.
A noter : des maquillages superbes, ici les hommes parlent, 
et on insiste sur la supériorité physique des singes.
Certains, déçus, massacrent le film. N’exagérons rien. C’est un très bon film. 
Un nouveau Tim Burton ?

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Les Vampires du désert

 

 
(JS Cardone) 2001.
On pourrait presque dire que c’est un très bon remake de l’excellent film 
« Aux frontières de l’aube ».
Les histoires de vampires nous fascinent pour deux raisons : 
la vie éternelle et son prix, et le fait que le problème a toujours une solution, 
la lutte contre le monstre.
C’est aussi un hommage à « Vampires » de Carpenter, 
sauf qu’ici les héros ne sont pas des sur­hommes. En puis c’est tourné comme un western.
Et les marginaux ne sont pas seulement les vam­pires, mais aussi ceux qui les chassent…
Excellent film !

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Vidocq

 

 
(Pitof) 2001
Superbes images, énorme profondeur de champ, 
contre-plongées inouïes, découpage insolent…
Formidable quoi.
Mais on se lasse un peu, car c’est répétitif.
Dans un livre précédent je citais Depardieu : 
« Aller au cinéma pour voir  un défilé d’effets spé­ciaux et de bagarres, 
ça m’ennuie profondément ».
Ben voilà : on s’ennuie profondément.
Depardieu est de plus en plus gros. 
On se de­mande avec toute cette graisse comment il peut être si bagarreur… 
Heureusement il parle peu.
Quant au scénario…
Quel scénario ?
Même l’idée centrale (assister à sa propre mort violente) 
a déjà été bien mieux exploitée avec le film « Le Voyeur ».

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Ghosts of Mars

 

 
(John Carpenter) 2001
Ce sacré John a fini par réaliser le western
dont il rêvait. Y compris les Indiens 
et le " cheval de fer " s'il vous plaît !
Avec quelques nuances (méprisantes ?) 
pour le genre : 
ici la virilité est incarnée 
par une superbe blonde et la société est matriarcale. 
On ne s'ennuie pas une seconde. 
Je suis sorti de la salle épuisé, van-né. 
Une démonstration politique du colonialisme avec une fin étonnante.
Comme d'habitude ! Cela vous étonne ?

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Le Seigneur des anneaux

 

 
La communauté de l’anneau
 (Peter Jackson) 2001
Je n’ai jamais été un grand passionné de fantasy, 
donc de Tolkien. Ceci dit, il n’est pas question 
de nier l’immense talent et l’immense travail de cet écrivain. 
Il fallait quelqu’un de sa stature pour adapter son œuvre au cinéma. 
Et aussi, peut-être surtout, les nouvelles techniques du cinéma.
Donc un film d’aventures magnifique. 
Des images époustouflantes. 
J’ai interrogé les jeunes enfants qui avaient regardé la séance avec moi :
­- Alors les enfants ? C’était bien ?
- Ah oui, me répondirent-ils, complètement subjugués.
Voilà donc ce qui m’a ennuyé dans ce grand film : 
tout a été « lissé » pour être un film grand public. 
Les monstres ne font pas peur, les combats sont illisibles (on ne voit rien !)
J’en suis convaincu, Tolkien, 
qui a écrit « Bilbo le Hobbit » pour ses enfants serait d’accord.
Moi je me suis un peu ennuyé…

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Les Autres

 

 
 (Alejandro Amenabar) 
Ce film utilise un seul effet spécial du cinéma pour effrayer le spectateur : 
le son ! Il rend ainsi hommage au film 
« La Maison du diable » de Robert Wise (1963).
Les plans et le montage créent en eux-même,
 par leur construction, alliée au son, 
une angoisse avec laquelle on a du mal à prendre ses distances. 
Beaucoup de spectateurs restent scotchés à leur chaise après la fin,  
certains d’entre eux trouvant refuge dans un rire étonné.
Un très bon film, avec la merveilleuse Nicole Kidman.
Il prolonge la tradition des histoires de fantômes 
renouée par d’autres films tout à fait récemment.

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Avalon

 

 
 de Mamoru Oshii (2000)
Excellent film ! Une photo extraordinaire. 
Une musique fantastique interprétée 
par l’orchestre philharmonique de Varsovie et des chants par les chœurs de Pologne. 
On reste jusqu’au bout du générique de fin pour écouter. 
Des plans extraordinaires, un cadrage formidable, un montage fabuleux… 
Des ordinateurs envoûtants dont les claviers claquent de contentement.
Bien mieux que Matrix et légèrement supérieur à Existenz de Cronenberg.
De la SF postmoderne dont Dick fut le précurseur : bonsoir ! 
le monde réel existe-t-il ? Y en aurait-il plusieurs ? 
Une ambiance proche du film « Stalker » de Tarkovski, 
dans lequel il s’agissait aussi d’une quête au travers d’un jeu. 
On retrouve les chars russes de l’invasion de Varsovie. 
La vie et la guerre ne seraient-elles qu’un jeu ? Et surtout l’Histoire ? 
Avec un grand « H ».
Si on est bon, le paradis nous attend : « Bienvenue à Avalon ! »
Ce film méritait bien plus de salles qu’il n’en a eues… !!!

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From Hell

 

 
 d’Allen et Albert Hughes (2001)
Enfin nous connaissons la vérité ! 
Nous savions depuis le téléfilm de David Wickes (1989) 
que Jack l’éventreur devait être le médecin de la reine. 
Ici on nous dévoile ses mobiles. 
Le côté social de l’affaire est bien moins mis en avant. 
Mais le fond politique de ces meurtres atroces est bien éclairé. 
Magnifiques images et les scènes de meurtre 
pleines de pudeur sont néanmoins terrifiantes.

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La machine à explorer le temps

 

 
 de Simon Wells
Ouais.. Bon.
Un film d’aventures qui se laisse bien regarder. 
Réalisé par Wells lui-même !;-))

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Resident evil

 

 
 de Paul Anderson
Superbe ! Une mise en scène superbement haletante. 
Des morts-vivants pas décevants (Pas étonnant avec du Romero sous jacent…) 
Un suspens insupportable. Et puis la belle des belles… 
« Jamais rien ne changera » déclare un personnage. 
Un gore gothique dans un décor high tech ! Fallait le faire…
Contrairement à d’autres, 
j’avais déjà aimé « Event horizon » d’Anderson. 
Le réalisateur se confirme donc dans ma cote personnelle.

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L’Echine du diable

 

 
 de Guillermo del Toro
Les lendemains ne chanteront pas, 
mais la lutte reste indispensable ! 
Quelle atmosphère dans cet orphelinat 
pour enfants des combattants « rouges » morts à la guerre d’Espagne. 
Le fantôme de la maladie infantile du communisme prend sa revanche. 
Ou plutôt n’est-ce pas le spectre du communisme lui-même ? 
On craint de s’ennuyer mais on reste scotché ! 
Le réalisateur (qui est Mexicain et non pas Espagnol comme le film…) dédie ce film à son père.
Mais pourquoi la bombe n’a pas explosé ?
Le prologue du bombardement est impressionnant.
 Le réalisateur joue sur le mensonge du cinéma 
qui réussit à faire croire ce qui n’est pas en montrant que ce qu’il veut. 
La magie du montage et du plan !
 

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FILMS SORTIS EN SALLES, DVD, télévision en 2000 – 2001 - 2002

Les titres de films sont classés par ordre alphabétique. Cliquez sur un titre pour atteindre la critique du film.

 

Action mutante
A.I.
Anatomie
Arachnide
Arack attack !
Avalon
Blade2
 Apparitions
Bloody Mallory
Blood the last vampire
Bones
Broceliande
Bruiser
Brûle sorcière brûle
Castle freak
 
Cauchemars et hallucinations
Cubby house
Dagon
Dark water
docteur  X
Dog soldiers
 
Emprise
Fausto 5
Fréquence interdite
From hell
Ginger snaps
Halloween : la resurerction
Harry Potter 
Et la chambre des secrets
 
Hiruko
Holocauste 2000
Hurlements 2
Intacto
Jason X
Jeepers Creepers
Killer barbys
 
L’abîme des zombies
La chute de la maison Usher
La comtesse noire
La créature du cimetière
La fiancée de Dracula
La guerre des étoiles : 
l’attaque des clones
La machine 
A explorer le temps
 
La maison de l’exorcisme
L’amante del vampiro
La nurse
Le bateau des ténèbres
Le cercle – The Ring
L’échine du diable
Le cirque des horreurs
 
Le diabolique docteur Z
Le fantôme vivant
Le lac des morts-vivants
Le peuple des abîmes
Le phare de l’angoisse
Le règne du feu
Le repaire du ver blanc
 
Le retour du docteur X
Le roi scorpion
Le sadique baron von Klaus
Le sang des innocents
Les contes d’Hoffmann
Le seigneur des anneaux les deux tours
Les entrailles de l’enfer
 
Les fantômes d’Halloween
Les maléfices de la momie
Les nuits de Dracula
Les prédateurs de la nuit
Le vaisseau de l’angoisse
L’homme à la tête coupée
L’horrible Docteur Orloff
 
L’île des morts
Lisa et le diable
Maciste contre le fantôme
Men in black 2
Minority report
Mulholland driver
Necronomicon
 
Ne vous retournez pas
Resident evil
Ring 2
Rollerball
Samouraïs
scarabée
She creature
 
Signes
Souvenirs mortels
Spider-man
The breed
Troll 2
Trouble every day
Une vierge chez les morts-vivants
 
Vampyros lesbos
wishcraft
 
 
 
Cauchemars et hallucinations 
de Richard Oswald (Orstein de son vrai nom) (1919)
Un très long film tout en noir et blanc (avec peu de gris), des effets spéciaux très réussis 
et le superbe Conrad Veidt comme acteur. Merci Arte de nous avoir fait voir ce film ! 
Quelques plans expressionnistes inoubliables.
Au début, chez un antiquaire, le Diable, la Mort et la Servante prennent vie dans leur tableau, 
en sortent et lisent cinq livres que nous raconte le film : 
L’Apparition d’après Anselma Heine, La Main d’après Robert Lieman, Le Chat noir d’après Edgar Poe, 
Le Club des suicidés d’après Robert Stevenson et Le Spectre d’après Richard Oswald lui-même.
On ne s’ennuie pas une minute ! 
 
Docteur X 
de Michael Curtiz (1932 – version couleur)
Comme on s’ennuie ! Que de bavardages, de dialogues niais… Le maquillage est consternant… 
Michael Curtiz tente piteusement l’expressionnisme. On dirait de l’Abot et Costello…
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Le Fantôme vivant (The Ghoul)
 de T. Hayes Hunter (1933)
Bravo à la chaîne télé Ciné classics d’avoir montré ce film que l’on croyait disparu ! 
Avec le grand Boris Karloff…
 
Le Retour du Docteur X 
de Vincent Sherman (1939)
Vaut d’être vu pour la composition étonnante de Humphrey Bogart en mort-vivant.
 
Les Contes d’Hoffmann 
de Michael Powell et Émeric Pressburger (1951)
L’opéra d’Offenbach est une trahison de l’œuvre d’Hoffmann, 
qui fut le père fondateur du conte fantastique, toujours imité jamais égalé… 
Ce qui n’enlève rien à l’immensité de l’œuvre musicale.
Mais alors ici, on a affaire à un vrai chef-d’œuvre de cinéma ! Ce Powell quel cinéaste !!!! 
 
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L’Amante del vampiro 
de Renato Polselli (1959)
La chaîne satellite Ciné classics nous a fait voir ce film qui est une tentative du néoréalisme italien 
de faire du fantastique et de l’horreur.
 Pas très réussi à part l’érotisme se contentant d’être très suggestif qui est assez réussi, lui… 
Faut dire que ce film manque de moyens à un tel point que cela en devient son atout et son charme. 
Un peu du Jean Rollin italien…
 
Le Cirque des horreurs 
de Sydney Hayers (1960)
Bof…
 
Maciste contre le fantôme 
de Sergio Corbucci et Giacomo Gentilomo (1961)
Dé-li-ci-eux.
Ah ! Il y en a eu des Maciste, du pire et du meilleur… Celui-ci fait partie de la seconde catégorie ! 
On ne pouvait faire mieux que Corbucci.
 
Brûle, sorcière brûle 
de Sydney Hayers (1962)
Un petit film en noir et blanc pas trop mauvais…
 
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Les Maléfices de la momie
 de Michael Carreras (1964)
Oui, comme les histoires de momies ne m’ont jamais emballé, je n’en dirais pas plus. 
Et comme j’aime ce que fait La Hammer…
 
Le Peuple des abîmes 
de Michael Carreras (1968)
Je me souviens très bien d’avoir vu au cinéma la bande annonce de ce film. 
Je n’ai jamais oublié la scène 
qui montre la chaloupe de sauvetage sur une mer d’huile avancer lentement dans le brouillard 
au milieu d’horribles et gigantesques algues, monstrueuses. 
Hélas je n’ai jamais eu l’occasion de voir ce film jusqu’à ce jour grâce à une chaîne de télé satellite ; 
grâce lui soit rendue.
Un très bon petit film sur la mer, les horreurs qu’elle cache ; des aventures fabuleuses… 
Ces thèmes ont été repris par “Virus” et “Un cri dans l’océan”.
 
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Vampyros Lesbos 
de Jess Franco (1970)
Ce film, qui m’a été donné à voir grâce à Cinéclassics, est typique de Jess Franco 
(ici sous un pseudonyme : Franco Manera) : 
rythme lent, cadrages audacieux, couleurs symptomatiques, et puis soudain, pan ! 
un coup de zoom agaçant au possible. 
On rajoute du sexe pas vraiment conformiste (si vous aimez Lesbos) et puis voilà ! 
La version originale est en allemand, ce qui accentue l’impression d’étrangeté du film. 
Le « y » de Vampyros n’est-il pas un hommage à “Vampyr” de Dreyer à qui on avait posé la question : 
– Pourquoi ce « y » dans vampyr ?
       Pour faire plus étrange, a-t-il répondu…
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Les chaînes ciné satellite nous ont donné à voir quelques films de Jess Franco :
Jess Franco manquait tellement de moyens 
qu’il a utilisé des quantités énormes de plans dans plusieurs films 
(Ainsi par exemple entre les deux films L’horrible docteur Orloff et Le diabolique docteur Z). 
Ce cinéaste courageux est un exemple d’artiste qui ne se laisse pas arrêter 
par quoi que ce soit pour continuer à créer. 
Ainsi on peut estimer qu’il a réalisé quelques chefs-d’œuvre 
même si on trouve chez lui le pire et le meilleur. 
Je respecte beaucoup ces artistes qui n’ont jamais eu la chance 
de disposer de moyens suffisants pour créer 
mais qui l’ont fait quand même, et avec du talent. 
Rappelons que Jess fut assistant d’Orson Welles.
L’Horrible docteur Orloff (1961)
Excellent film en noir et blanc !
Le Sadique baron von Klaus (1963)
Jess Franco a été le meilleur avec le noir et blanc 
qui permet de bien filmer sans gros moyens… 
Necronomicon (1967) 
Les Nuits de Dracula (1969)
Klaus Kinski joue le rôle de Renfield. 
La langueur du cinéma de Jess 
se met au service du roman de Bram Stoker auquel il reste très fidèle. 
Christopher Lee joue le rôle de Dracula. 
L’Abîme des Zombies (1983)
Jess a trouvé une technique simple pour contourner le coût très élevé des effets spéciaux : 
il se débrouille pour qu’on ne voie rien la plupart du temps ! 
Quand on voit quelque chose ce sont des visages en gros plan a
vec des mottes de terre collées dessus et il en sort un ver de terre. 
Les acteurs sont archi nuls. 
Une Vierge chez les morts-vivants (1981)
Jess avait donné un autre titre à ce film (dit-il) : La Nuit des étoiles filantes. 
C’est le distributeur qui a donné ce titre. 
Il est vrai que le spectateur aurait eu du mal à détecter cette“nuit des étoiles filantes” 
qui est simplement citée un moment dans le film. 
Le film mérite d’être vu pour de merveilleuses images : 
du véritable Rembrandt parfois, souvent de l’expressionnisme de couleurs. 
La scène devant la chapelle de Sainte Cécile est excellente ! 
Et celle de la disparition du père : du vrai Cocteau !!!
Eh bien, autrement, il y a les longueurs et les zooms inhérents à Jess Franco.  
Ce film ressemble beaucoup à Lisa et le diable de Mario Bava (1972) !
La Chute de la maison Usher (1982)
La Comtesse noire 
Jess a utilisé le pseudo de « J.P. Johnson » pour ce film. La comtesse noire, autrement dit « Lilith ». 
La fille a de très beaux seins, est bien filmée et joue pas trop mal. Ses fellations sont mortelles…
Les Prédateurs de la nuit (1988)
Avec la belle Brigitte Lahaie (rassurez-vous, ce n’est pas un porno), Stéphane Audran et Helmut Berger. 
Un beau casting pour un film médiocre.
Killer barbys (1996)
Faut avoir de la patience pour tout regarder.
Dans mes livres précédents j’ai traité :
Le diabolique docteur Z (1965)
Excellent film expressionniste. On retrouve la moitié de cet excellent film dans L’horrible docteur Orloff
(Fin des  films de Jess Franco)
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L’Autre
 de Robert Mulligan (1972)
Le cinéaste met tout son talent au service d’une histoire qui ne casse pas une patte à un canard. 
Avant de voir le film, j’avais tenté de lire « Le visage de l’autre » de Thomas Tryon dont est tiré ce film 
mais je ne suis jamais parvenu jusqu’à la fin. Peut-être étais-je fatigué… 
Donc cet auteur a produit le film et a adapté lui-même le scénario à son roman. 
Le cinéaste joue parfaitement bien des clairs obscurs expressionnistes 
et d’un montage précis pour amener le spectateur lui-même à tirer sa propre conclusion. 
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Lisa et le diable 
de Mario Bava (1972)
Et
La Maison de l’exorcisme 
de Mario Bava (1974)
Bava a tourné Lisa et le diable sorti en 1972, un film “intellectuel”, 
un peu ennuyeux au début mais on y voit très bien la patte du grand cinéaste de l’expressionnisme de couleurs. 
Quelques mois plus tard on lui a demandé de “rentabiliser” ce film pour le
grand public 
et il en a fait <I. 
Il est vrai qu’entre temps il y avait eu le grand succès du film L’Exorciste
Enfin, bref, Bava a repris presque tout le film Lisa…, 
sauf quelques scènes à la fin et a intercalé des scènes de possession démoniaque 
et d’exorcisme qui, d’ailleurs, permettent de “rationaliser” l’histoire.
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Ne vous retournez pas 
de Nicolas Roeg (1973)
La hantise comme culpabilisation qui mène à la mort du hanté. Un peu ennuyeux et pas vraiment effrayant…
 
L’Homme à la tête coupée 
de Juan (John) Fortuny  (1973)
J’adore ces petits films sans prétention. Celui-ci (franco-espagnol) est filmé comme un roman photos, 
avec des dialogues de roman photos… 
Il se ficherait pas un peu de la figure (je l’ai fait exprès !) du film Les 
yeux sans visage ?…
 
Holocauste 2000 
d’Alberto De Martino (1977)
Les Italiens se sont spécialisés dans le « pillage » des scénarios des films d’horreur
 américains 
en leur donnant d’ailleurs une belle originalité. 
C’est le cas ici avec une séquelle de “Damien, la malédiction”.
On apprend dans ce film que « 2V231 » est le reflet dans un miroir du mot IESVS 
(Soit "Jesus" en latin, en sachant que le « U » est un « V » dans cette langue).
 
Autrement on s’ennuie un peu, mais c’est pas si mal comme histoire d’antéchrist et d’armageddon…
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Le Lac des morts-vivants 
de J. Lazer (1980)
Un film français sur les morts-vivants ! 
Les premières images sont superbes et le film vaut d’être vu rien que pour cela :
 une magnifique jeune fille se baigne nue dans le lac et un mort-vivant monte du fond vers la surface… 
 
Bien sûr on pense immédiatement aux premières images de « L’enfer des zombies » 
de Lucio Fulci qui a été tourné en 1983 ! 
Fulci s’en est-il inspiré ? Et Jess Franco dans “Une vierge chez les morts-vivants” ?
Le reste est de série Z…
 
Les Entrailles de l’enfer
 de Philippe Mora (1982)
Histoire de goule qui compile l’œuvre de Lovecraft… Mal joué, filmé médiocrement… 
Technique : on ne montre rien, la musique suffit…
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Hurlements 2 
de Philippe Mora (1984)
Nous avons déjà vu “Les entrailles de l’enfer” du même. 
Mêmes remarques que précédemment, 
mais finalement ce mec ne se prend pas très au sérieux. 
La fille a de beaux seins et il nous les montre à répétition.
 
Le Repaire du ver blanc 
de Ken Russel (1988)
Voilà, voilà… On se demande constamment s’il faut en rire ou en pleurer. 
J’ai décidé qu’il fallait en rire !
 
Les Fantômes d’Halloween 
de Frank Laloggia (1988)
Un film hommage à Stephen King, donc, très ennuyeux et trop lent au début et à la fin on pleure. 
Du King tout craché vous dis-je !
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La Nurse
 
de William Friedkin (1990)
Auprès de mon arbre je vivais z’heureux...
On ne s’ennuie pas avec ce petit film du réalisateur de L’Exorcisme.
Y a-t-il d’autres films avec des arbres fantastiques et vicieux ? 
Je me souviens évidemment de Sleepy Hollow de Tim Burton… 
et puis j’ai de vagues souvenirs de films avec Hercule ou Maciste. 
Mais ça va me revenir !
 
La Créature du cimetière 
de Ralph S. Singleton (1990)
Une adaptation de Stephen King. Une vision assez terrible de la classe ouvrière américaine : 
on se demande si ce n’est pas le contremaître le vrai monstre…
Une horreur crade et glauque dans les sous-sols d’un cimetière.
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Hiruko 
de Shinya Tsukamoto (1990)
Jean-Pierre Dionnet nous a donné à voir ce film japonais 
dans sa série “Quartier interdit” (Canal +) sur le thème des araignées. 
Il ne s’agit pas vraiment d’araignées mais de démons avec de sales pattes 
qui décapitent leurs victimes pour n’en faire qu’à leur tête. 
En quelque sorte, une espèce de “S.O.S. fantômes japonais”…
Un film délirant comme seuls savent le faire les Japonais !
 
Troll 2 
de Joe D’Amato et Claudio Fragasso (1992)
Je n’ai pas vu le Troll 1 de John Buechler (1985). 
Ce Troll 2 est un film de série ultra Z, mal filmé, mal joué, la musique est ringarde.
D’Amato a quitté Emmanuelle… 
Le scénario a quelque intérêt : 
il semble vaguement inspiré d’Arthur Machen (si ! si !) 
et de The Stuff de Larry Cohen (1985) (une histoire de parasite pas piquée des vers…). 
De plus il se moque des végétariens ! Le pseudo annoncé au générique est Drake Floyd…
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Action mutante 
d’Alex De La Iglesia (1993)
De La Iglesia s’est fait connaître et apprécier avec son film “Le Jour de la bête”. 
Là, euh… il aurait quand même pu faire un effort : 
dialogues à la con et interminables, photo nulle même pas glauque, 
aucune mise en scène, aucune réflexion sur les plans et le cadrage. 
Il a peut-être voulu faire un vrai film de série Z. Mais un vrai..
 
Castle freak 
de Stuart Gordon (1995)
Une vague adaptation de “L’abomination de Dunwich” de Lovecraft. 
Œuvre mainte fois adaptée au cinéma en lui enlevant toute l’horreur fantastique du mythe de l’écrivain. 
Un monstre est caché dans un château… 
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Scarabée 
de William Mesa (1996)
Pas grand chose ne m’avait échappé au fond dans le fait que j’ignorais la sortie de ce film : 
Alien + Predator, à Borneo  =  ennui (sauf la fille qui est très belle).
 
Le Phare de l’angoisse 
de Simon Hunter (1998)
Lieu clos : un phare, et meurtres en série. Avec quelques hommages au cinéma de Dario Argento.
 
Supernova 
de Thomas Lee (1999)
Un film de fin du monde (avortée par le producteur) qui m’avait échappé. 
On s’ennuie un peu avec tous ces personnages éclairés de bleu. 
Dommage qu’ils n’ont pas gardé la seconde fin visible sur le DVD…
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Anatomie 
de Stefan Ruzowitzky (2000)
Excellent film allemand sur les “docteurs de l’horreur”! 
La première scène de vivisection avec gros plan sur le visage terrifié du vivisectionné est un summum de l’horreur. 
Cette histoire est de la science fiction, 
car le procédé de conservation anatomique des corps utilisé par les docteurs de l’horreur du
 film existe. 
Au début des années soixante-dix, le professeur Gunter von Hagens met au point le procédé de la plastination : 
1) Arrêter le processus de putréfaction. 
2) Laisser le corps dans un bain d’acétone à –25°C pendant trois à cinq semaines 
(les molécules d’acétone prennent en douceur la place des molécules d’eau). 
3) On remplace l’acétone par des silicones sous vide. 
Et voilà.
 On a pu admirer ces spécimens à Bruxelles en novembre 2001. 
« Je dérange l’ordre établi des anatomistes », déclare le professeur von Hagens dans une interview au Monde daté du 12 novembre 2001.
Quant au film, il est excellent ! (A voir également dans la même veine : Le Veilleur de nuit de Ole Bornedal (1999)…
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L’ Ile des morts 
de Tim Southam (2000)
Excellent film pour la télévision ! Ambiance macabre très bien donnée, avec très peu d’effets spéciaux une grande efficacité. 
On veut voir une influence de Dario Argento à cause de la petite comptine enfantine d’horreur et… les asticots…
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Fréquence interdite 
de Gregory Hoblit (2000)
Hoblit nous avait déjà charmé avec “Le témoin du mal” et là on ne boude pas son plaisir. 
Suspens intense, montage qui évoque formidablement la liaison temporelle des événements. 
Un film formidable de voyage dans le temps. Très inventif.
 
Souvenirs mortels 
de Fernandez Armero (2000)
L’école espagnole du fantastique. 
Comme le fit l’école italienne en son temps, ce film reprend un thème désormais éculé (celui de la vengeance posthume) 
et en fait une véritable nouveauté pleine de rebondissements. C’est dommage : le cinéaste n’est pas vraiment à la hauteur.
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Blood the last vampire 
de Hiroyuki Kitakubo (2000)
Un des rares films d’animation que je cite (d’ailleurs ça ne fait que le deuxième…) parce qu’il est exceptionnel ! 
On reste scotché devant l’écran face à tant de talent et d’imagination pour l’image et sa mise en mouvement !!!
Il y a certainement une allusion politique ou idéologique avec un parallèle entre les démons et le communisme.
 
Trouble every day 
de Claire Denis (2000)
Ce film me terrifie tellement que je n’ai pas osé aller le voir! Si vous avez du courage…
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Avalon 
de Mamoru Oshii (2000)
Excellent film ! Une photo extraordinaire. 
Une musique fantastique 
interprétée par l’orchestre philharmonique de Varsovie 
et des chants par les chœurs de Pologne. 
On reste jusqu’au bout du générique de fin pour écouter. 
Des plans extraordinaires, un cadrage formidable, un montage fabuleux… 
Des ordinateurs envoûtants dont les claviers claquent de contentement.
Bien mieux que Matrix et légèrement supérieur à Existenz de Cronenberg.
De la SF postmoderne dont Dick fut le précurseur : bonsoir ! 
le monde réel existe-t-il ? Y en aurait-il plusieurs ?  
Et puis des tas de clins d’œil pour les joueurs…
Une ambiance proche du film “Stalker” de Tarkovski, 
dans lequel il s’agissait aussi d’une quête au travers d’un jeu. 
On retrouve les chars russes de l’invasion de Varsovie. 
La vie et la guerre ne seraient-elles qu’un jeu ? 
Et surtout l’Histoire ? Avec un grand « H ».
Si on est bon, le paradis nous attend : « Bienvenue à Avalon ! »
Ce film méritait bien plus de salles qu’il n’en a eues… !!!
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Intacto 
de Juan Carlos Fresnadillo (2001)
Un petit chef-d’œuvre ce film sur la chance, le jeu et le hasard. 
Un film de vampires aussi, car ce sont bien des vampires ceux qui, 
comme dans le film, vous sucent votre chance pour augmenter la leur.
C’est filmé avec grand art, sobriété et efficacité. 
Un petit bijou de plans et de montage. 
Une vraie maestria avec certaines scènes de suspens qui rendraient jaloux Hitchcock lui-même !
Et croyez-moi, le thème n’est pas facile à traiter au cinéma. 
Les jeux sont imaginés avec une astuce diabolique. 
Celui dans lequel les joueurs courent les yeux bandés 
et les mains liées derrière le dos dans une futaie est tout simplement ahurissant. 
Le choix d’un torero pour l’un des personnages est également très habile.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un film aussi bon !
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Mulholland drive
 de David Lynch (2001)
La plupart des films de Lynch sont dangereux à regarder quand on est au bord de la dépression nerveuse.
Je savais que c’était le cas de celui-là. Je ne me suis donc pas forcé à aller le voir au cinéma. 
Maintenant ça va mieux et grâce au magnétoscope enchanteur je l’ai vu !
Lynch atteint le sommet de son art pour créer une ambiance stressante, 
déstabilisante avec ses plans, ses contre-plongées, 
ses sons (le grincement de la fermeture éclair du sac qui n’en finit pas…) et… le jeu des acteurs. 
Quel jeu ! Quel directeur d’acteur ce Lynch… C’est  stupéfiant. 
Et puis, bien sûr, il y a l’écriture, le scénario et les dialogues. 
Tout est fait pour être énigmatique tout en excitant la curiosité.
Qui est qui ? Qui fait quoi ? 
Je pense à une des plus grandes œuvres littéraires de fantastique : “Princesse Brambilla” de Hoffmann. 
« Il n’y a pas d’orchestre, ceci est une illusion »
« On dirait vraiment quelqu’un d’autre ! »
Le film bascule au moment de l’audition de l’actrice Betty. 
Mais on ne le sait pas encore quand on voit cette scène. 
On le saura plus tard dans le film.
Dans ces films schizophrènes de Lynch, il y a toujours un moment où le film bascule…
Et voici ce que dit Bob aux acteurs : 
« Évitez de jouer en allant trop vite vers eux, attendez et c’est eux qui viendront. »
Bob parle certainement des personnages en parlant d’eux mais Lynch… parle du film, de son film, bien sûr !
Lynch aurait-il fini sa trilogie après Twin Peaks et Lost Highway ?
Les dix clés de David Lynch :
1) Au moins deux clés sont visibles avant le générique
2) Un abat-jour rouge apparaît à l’écran
3) Parvenez-vous à entendre le titre du film pour lequel Adam Kesher auditionne des actrices ?
 Ce titre est-il mentionné à nouveaux ?
4) Un accident est une chose terrible. Faites attention à l’endroit où se déroule l’accident.
5) Qui donne la clé et pourquoi ?
6) Attention à la robe, au cendrier, à la tasse de café
7) Au club “Silencio” 
quelque chose est ressenti, une prise de conscience a lieu, les éléments se rassemblent…  mais quoi ?
8) Camilla n’a-t-elle réussi que grâce à son talent ?
9) Attention aux détails autour de l’homme derrière Winkies.
10)       Où est tante Ruth ?
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A.I. 
de Steven Spielberg (2001)
Contrairement a ce que dit Sfmag je n’ai jamais trouvé que Spielberg était le plus grand des réalisateurs.
Je reviens sur ce film que je ne suis pas allé (volontairement) voir à sa sortie. 
Mes pires craintes étaient fondées. 
Ce film basé soi-disant sur une idée de Kubrick 
- mais pourtant tiré d’une histoire de Brian Aldiss - 
est une mièvrerie qui plagie Pinocchio de manière encore pire que Walt Disney !
Je me suis endormi deux fois devant ma télé.
Désolé…
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She Creature
 de Sebastien Gutierrez (2001)
Une histoire de sirène. 
Assez rare pour être signalée. Une des premières productions de Creature features productions. 
Très bien filmée. Excellent jeu des acteurs. 
Le lieu clos constitué par un bateau à voiles du début du siècle est bien rendu. 
L’intérêt des films de cette époque, c’est l’éclairage à la lampe à pétrole. 
Une histoire à l’obscure clarté du grand Lovecraft.
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The Breed 
de Michael Oblowitz (2001)
Dans un futur proche les USA ressemblent à l’ex URSS. 
D’ailleurs le film est tourné à Budapest. 
Ainsi le style architectural gothique est remplacé par le style néostalinien… 
Les bas relief sont en style réalisme socialiste, et les mots d’ordre surréalistes prolétariens. 
Il y a même des gens (des vampires) qui veulent fuir clandestinement le pays. L’enfer quoi ! 
Il pleut beaucoup et il y a beaucoup d’orages. 
Les vampires sont devenus une race reconnue mais il y a des renégats. 
Alors on forme une équipe policière avec un Noir et un vampire. 
Sympas tous les deux. 
Le nom des personnages est hilarant ; les vampires : Orlock (le nom donné à Dracula dans le film de Murnau Nosferatu), 
Lucy Westenra (un personnage vampirisé du roman de Bram Stoker) 
et une victime : Barbara Steel, l’actrice culte qui interpréta le vampire dans 
Le Masque du démon de Mario Bava, et j’en ai sûrement raté ! 
On a le plaisir de reconnaître une montée d’escalier qui ressemble fortement à celle du Dracula de Browning.
On ne s’ennuie pas une minute 
bien que l’image quasiment noir et blanc ne nous permet pas toujours de discerner ce qu’il se passe.
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From Hell 
d’Allen et Albert Hughes (2001)
Enfin nous connaissons la vérité ! 
Nous savions depuis le téléfilm de David Wickes (1989) 
que Jack l’éventreur devait être le médecin de la reine. 
Ici on nous dévoile ses mobiles. 
Le côté social de l’affaire est bien moins mis en avant. 
Mais le fond politique de ces meurtres atroces est bien éclairé. 
Magnifiques images et les scènes de meurtre pleines de pudeur sont né
anmoins terrifiantes.
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Le Sang des innocents
 de  Dario Argento (2002)
 
Rollerball
 de J. McTiernan
 
Ring 2 
de Hideo Nakata
 
La machine à explorer le temps
 de Simon Wells (2002)
Ouais.. Bon.
Un film d’aventures qui se laisse bien regarder. Réalisé par Wells lui-même !
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Resident evil 
de Paul Anderson (2001)
Superbe ! Une mise en scène superbement haletante. 
Des morts-vivants pas décevants (Pas étonnant avec du Rome
ro sous jacent…) 
Un suspens insupportable. Et puis la belle des belles… 
« Jamais rien ne changera » déclare un personnage. 
Un gore gothique dans un décor high tech ! Fallait le faire…
Contrairement à d’autres, j’avais déjà aimé “Event horizon” d’Anderson. 
Le réalisateur se confirme donc dans ma cote personnelle.
 
La guerre des étoiles : l'attaque des clones 
de George Lucas (2001)
Episode 2 !
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Ginger Snaps
 de John Fawcett (2001)
Excellent film de loup-garou. 
C’est filmé volontairement  de manière légère et au fur et à mesure 
que la situation s’aggrave on va de surprise en surprise…
 
Le Roi scorpion
 de Chuck Russel(2001)
Ce qui s’est passé avant l’histoire de la Momie… Muscles de l’ « Heroïc fantasy ».
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L’Echine du diable 
de Guillermo del Toro (2002)
Les lendemains ne chanteront pas, mais la lutte reste indispensable ! 
Quelle atmosphère dans cet orphelinat pour enfants des combattants « rouges » morts à la guerre d’Espagne.
 
Le fantôme de la maladie infantile du communisme prend sa revanche. 
Ou plutôt n’est-ce pas le spectre du communisme lui-même ? On craint de s’ennuyer mais on reste scotché ! 
Le réalisateur ( qui est Mexicain et non pas Espagnol comme le film…) dédie ce film à son père.
Mais pourquoi la bombe n’a pas explosé ?
Le prologue du bombardement est impressionnant. 
Le réalisateur joue sur le mensonge du cinéma qui réussit à faire croire 
ce qui n’est pas en montrant que ce qu’il veut. 
La magie du montage et du plan !
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Arachnid 
de Jack Sholder (2002)
Toujours aussi bon ce Jack!
Un très bon film de monstre : une gigantesque araignée ! 
Ce bon vieux Jack qui, paraît-il n’aime pas le fantastique,
 nous a régalés avec Hidden, Freddy 2, Wishmaster 2…
On ne s’ennuie pas une minute avec ce film d’araignée géante !
Produit par la toute nouvelle (et prometteuse) maison de production 
Fantastic Factory de Brian Yuzna.
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Bones 
de Ernest R. Dickerson (2002)
 
Emprise 
de Bill Paxton (2002)
 
Apparitions 
de Tom Shadyac (2002)
On s’ennuie ferme bien que certaines scène soient très prenantes 
comme celles du « réveil » de l’homme mort cliniquement et qui attend son prélèvement d’organes. 
Cela commence en Amérique latine, ça se poursuit dans un hôpital et ça se finit en Amérique latine. 
L’amour est plus fort que la mort. 
On le savait !
 mais peut-être que cela va mieux en le disant.
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Spider-Man 
de Sam Raimi (2002)
Très agréable ce film.
 Les effets spéciaux sont superbes et évoquent volontairement la BD des « Comics » américains. 
Avec le romantisme qu’il faut, une belle nana et un amour impossible. 
Raimi filme toujours aussi bien et avec originalité 
et chante les louanges de la revanche du humble sur le méchant exploiteur
. 
Un régal quoi. 
Jamais un film de Sam Raimi ne m’a déçu, mais presque toujours il m’a surpris.
 
Samouraïs
 de Giordano Gederlini (2002)
Un film qui ne tient pas ses promesses : excellent scénario basé sur une très bonne idée, 
mais les acteurs sont nuls et les personnages caricaturaux.
Dommage…
 
La reine des damnés 
de Mychael Rymer (2002)
Encore une adaptation cinématographique des vampires « chochottes » d’Anne Rice.
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Blade 2 
de Guillermo del Toro (2002)
La suite donc (voir mon précédent livre…)…
Les bagarres sont d’une précision et d’une vitesse inouïes, dignes de bagarres de vrais vampires. 
Le cinéaste mexicain  nous ravit toujours avec son tournage très personnel 
mais pas autant que d’habitude because que faut faire des entrées…
Ils ont quand même inventé un nouveau monstre, une nouvelle espèce de vampire, 
mélange des morts-vivants de Romero, de Nosferatu et du monstre de Predator. 
Vraiment terrifiants, mais c’est comme tout : on finit aussi par s’habituer.
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Jeepers Creepers (Le chant du diable) de Victor Salva (2002)
Excellent ! 
Cela commence comme dans “La nuit des morts-vivants” ou “Evil dead” 
par un voyage en voiture avec des jeunes gens à l’intérieur 
(et aussi dans “Promenons-nous dans les bois”) ça continue comme dans “Duel”. 
Autrement dit : 
il est aujourd’hui TRES dangereux de vivre dans les lieux publics comme sur les routes par exemple. 
Le monstre me semble inspiré de Clive Barker, 
et aussi la « chapelle sixtine » avec des cadavres à la place des peintures de Leonardo…
La lutte des jeunes adolescents contre le monstre est, bien sûr, une lutte inégale. 
Et ces jeunes ont vraiment peur. 
Ils sont même paralysés par la peur. 
Un film très pessimiste : mais on fond la vie est très pessimiste car la Mort nous attend au bout. 
Et la Mort est invincible comme dans Jeepers Creepers…
On avait vu Victor Salva avec un film à l’eau de rose (“Powder”) mais ici, vous êtes prévenus : 
ce n’est pas à l’eau de rose.
Pas du tout !
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Arac Attack ! 
d’ Ellory Elkayem (2002)
Ah ! ces sales araignées. Pas mal foutues et bien reproduites. 
On reconnaît même les différentes espèces…
Faut dire que Roland Emmerich et Dean Devlin, 
producteurs, ont mis le paquet sur les effets spéciaux. 
Un film en hommage aux “Them !” et autre “Tarentula”… 
Attention ce n’est pas de l’ironie !
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Bloody Mallory 
de Julien Magnat (2002)
Un VRAI film de série Z. Oui, tourné comme tel. Pas mal du tout. 
Une anthologie des histoires fantastiques :
 le Necronomicon, l’exorciste, le village des damnés. 
On aperçoit les portraits de quelques grands écrivains de fantastiques dont les grands Lovecraft et Poe. 
Avec des tas d’hommages à Carpenter : 
“Vampires”, “Le village des damnés” et surtout “L’antre de la folie”… 
 
Le transexuel me rappelle quelque chose mais je ne sais plus quoi. 
Je parierais pour Dobermann… 
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Bruiser 
de George Romero (2002)
Oui c’est bien le Romero de “La Nuit des morts-vivants”.
 
Men in Black 2 
de Barry Sonnenfeld (2002)
Sera-t-il aussi hilarant que le « un »? 
(Question posée le 22 juillet 2002 avant la sortie en France…)
Eh bien après l’avoir vu je peux dire : non !
On n’est plus surpris comme dans le premier, alors on s’amuse moins.
Sonnenfeld a joué la sécurité.
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Jason X
 de James Isaac (2002)
Le masque à trous n’est pas mort il revient dans l’espace où l’on n’entend pas crier… 
Un p’tit coup d’Alien pour réanimer un Jason vieillissant donne un résultat pas mauvais. 
Il fait désormais comme le cénobite plein d’aiguilles : il sévit dans l’espace…
 
Dog soldiers 
de Neil Marshall (2002)
Excellent film de loups-garous ! Hommage à plein d’autres films de monstres : 
“La nuit des morts-vivants” mais surtout “Le retour des morts-vivants, 1 et 3 !”, 
formidablement bien tourné, plans serrés qui nous font toujours nous demander 
ce qu’il y a hors champ, montage très précis par le réalisateur lui-même. 
Très peu d’effets spéciaux mais un effet gore et monstre efficace…
 
Une scène de recollage des chairs avec de la colle Uhu assez unique ! 
Les militaires ont toujours pas la cote…
Un vrai plaisir ce film !
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Cubbyhouse 
 de Murray Fahey (2002)
 
La fiancée de Dracula 
de Jean Rollin (2002)
 
Le règne du feu
 de Rob Bowman (2002)
Enfin un film sur les dragons qui n’est pas niais ! Ces dragons y sont ce qu’ils sont. 
Des monstres sans pitié pour l’espèce humaine. Enfin !
Une petite scène qui se moque de Star wars et des effets spéciaux à couper le souffle. 
Pas mal ! comme dit Ornella Mutti à propos de pâtes dans une pub…
La salle de cinéma était pleine d’enfants, pourtant c’est un film très violent… 
Voilà le malentendu sur les dragons….
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Fausto 5.0
 d’Alex Olle et Isidore Ortiz et Carlos Padrissa (2002)
Quel beau film sur la mort et comment la repousser le plus loin possible dans le temps ! 
Tous les critiques que j’ai lus privilégient la pacte avec le diable. 
Mais l’ange déchu n’est jamais nommé et même jamais indiqué. 
Le personnage qui devrait le représenter est bien plus ambigu. 
Bien que la musique « Métal » renvoie à son image de violence.
La mort est présente du début à la fin. 
Les premières images des équipes qui nettoient le train sont fantasmagoriques 
et le premier plan montre une libellule écrasée sur un des phares de la locomotive. 
Puis, à l’arrivée du train, 
un ouvrier arrache la moitié du corps d’un chien du bouclier protecteur avant de la machine.
La scène de l’autopsie dans l’amphi est terrible car montrée deux fois : 
par l’image de la caméra qui tourne le film 
et par le grand écran situé derrière le docteur.
C’est un film difficile car le montage n’est pas linéaire, 
il est adroitement réalisé pour une narration en spirale…
Il y a un poisson dans l’eau des WC… 
Le docteur hésite devant trois portes des… WC. L’humour est noir, très noir…
Et puis il y a ces rues désolées de l’industrie en ruines de Badalona, la banlieue de Barcelone. 
Ce fantastique « gothique », dont le décor n’est plus constitué par les abbayes 
mais par les rues sordides de nos pays modernes.
Si le « diable » ne lui avait pas montré les plaisirs de la vie il serait mort.
Était-ce le diable ou la Mort ?
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Dagon 
de Stuart Gordon (2002)
Après le “Faust” de Brian Yuzna voici le film de Stuart Gordon 
de la maison de production que Yuzna a fondée en Espagne. 
Une adaptation du “Cauchemar d’Innsmouth” de Lovecraft pas spécialement géniale.
Dommage ! Les événements se déroulent dans un petit port d’Espagne 
dénommé « Innsboca » un espagnolisme pour « Innsmouth »… 
Les incantations se résument à la seule partie prononçable 
de celles écrites par Lovecraft : Ïa !Ïa !… 
Mais on n’entend pas le tréma…
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Le Bateau des ténèbres 
de Christian Mc Intire (2001)
Un bateau de tourisme ouvre les portes de l’au-delà comme l’Event Horizon en moins cruel. 
Rien de bien nouveau sur la mer… 
Les histoires de vaisseaux fantômes sont assez rares pour signaler ce film pour la télévision.
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Signes
 de M. Night Shyamalan (2002)
Dieu n’aime pas les extraterrestres !
 
J’attendais ce film avec impatience et je suis un peu déçu… 
On n’est pas déçu de la patte du cinéaste toujours aussi géniale, mais l’histoire… 
Les plans sont toujours très imaginés et travaillés, la lenteur calculée, le montage génial. 
Shyamalan joue un petit rôle dans 
son film.
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Broceliande
 de Doug Headline (2002)
Doug Headline montre des promesses de talents de réalisateur dans ce premier film ; 
disons qu’il n’a pas couru beaucoup de risques et s’est contenté d’un bon travail d’artisan
 (le cumul de gros plans ne fait pas tout)… 
Sa maîtrise du jeu des acteurs devra encore être peaufinée. 
Malheureusement le scénario est d’un nul ! 
M’enfin !
 les aventures de Tintin + Scream (pour les in
nombrables films de serial killers sur des campus…)
+ Alien (mais assez raté ici)… 
Mais tout avec un ou deux crans plus bas. 
Ce qui est plaisant c’est que ce sont deux filles assez dégourdies qui tuent le monstre. 
Enfin, c’est peu…
Quand je pense que ce pauvre Pelot a trouvé le moyen de faire de ce scénario une novellisation !
Broceliande n’est pas le Pacte des loups !
A la décharge de Doug Headline (un bon Français qui a voulu prendre un pseudo english…), 
Christophe Gans a plus de bouteille !
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Minority report
 de Steven Spielberg (2002)
Quelle déception !
Ce film est une véritable trahison du monde de Dick. 
Et ce ne sont pas les allusions éphémères qui le rétabliront 
comme l’aveugle qui fournit la dope à John Anderton… 
Le prologue est profondément ennuyeux, les décors d’un pseudo modernisme niais 
et on se meurt d’ennui avec leurs explications utilisant des termes pseudo scientifiques. 
Les gants à rayons lumineux qui remplacent la souris de l’ordinateur ne sont pas mieux inspirés. 
Les trois précognitifs (précogs) dans la nouvelle de Dick 
sont « des créatures bafouillantes et gauches (…) 
véritables légumes ils se contentaient de bredouiller, de sommeiller (…) 
avec leur tête aux proportions anormales et leur corps au contraire tout ratatiné… » 
Rien à voir avec les beaux corps des précogs du film 
ont l’un d’entre eux devient un véritable personnage !
Pire même, pour rendre ce film acceptable à tous les publics 
le réalisateur a tout rendu plus acceptable 
et donc on est loin du sombre monde désespéré de Dick.
Ainsi la scène du chirurgien qui se veut la plus dickienne du film est bien téléphonée. 
Les flics avec des réacteurs au cul sont ridicules. 
J’ai même noté une erreur de plan : 
lorsque John discute avec son chef, le plan qui le présente de face est à contre-jour 
(donc l’éclairage est derrière lui et devrait éclairer son interlocuteur) 
alors que le plan présentant son chef est dans l’obscurité !
Spielberg a appelé au secours Kubrick et Hitchcock pour ce film. 
Non, décidément ces deux-là ne méritaient pas ça !
Autres films (bien meilleurs) inspirés de l’œuvre de Philip Kindred Dick :
Blade Runner de Ridley Scott 
(Dick a collaboré avec Ridley Scott pour ce chef-d’oeuvre) (1981)
Total Recall de Paul Verhoeven (1990) (Excellent !)
Planète hurlante de Christophe Gans (1995) (Très injustement méconnu !!!)
Tous ces films ont été critiqués dans mes livres précédents. 
Et un film français tiré d’un roman main stream de Dick :
Confessions d’un barjo de Jérôme Boivin (1991)
Et enfin une série télé qui ne casse pas trois pattes à un canard :
Total Recall 2070 (plutôt inspirée de Blade Runner…) (1998 je crois)
Je vous invite à lire le numéro Hors série (N°8) de Sfmag sur Minority report.
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Le Vaisseau de l’angoisse 
de Steve Beck (2002)
Le troisième film de la nouvelle société de production Dark Castle
 (Robert Zemeckis et Joel Silver) 
– après La Maison de l’Horreur et 13 fantômes (deux films excellents, si ! si !).
Ce film de vaisseau fantôme est aussi excellent que les deux autres ! 
On ne s’ennuie pas et on est surpris. 
Et quand on ne l’est pas (par exemple en devinant assez vite qui est le méchant) 
on est content d‘avoir trouvé et, en plus, 
même en ayant trouvé on est surpris quand même ! 
Les scènes gore sont tout simplement magnifiques…
Ceux qui n’ont pas aimé, n’on qu’à regarder à la télé le film 
Le Bateau des ténèbres (voir ci-dessus).
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Harry Potter et la chambre des secrets 
de Chris Colombus (2002)
La suite de Harry Potter à l’école des sorciers du même. 
Autant ce dernier m’avait enchanté par les mystères, l’horreur et la joie, 
autant ce deuxième opus m’a complètement ennuyé ! 
Au fond, 
on a l’impression de revoir toujours la même histoire de tueur en série dans un lycée anglo-saxon… 
Pas très original. Quant aux monstres : araignées et serpent géants, idem…
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Halloween : la resurrection 
de Rick Rosenthal (2002)
Le scénario est inspiré d’une nouvelle d’Ambrose Bierce…
 
Dark Crystal 
de Jim Henson et Frank Oz (2002)
 
Le seigneur des anneaux : les deux tours 
de Peter Jackson (2002)
Ouahou ! Excellent film. Jubilatoire, lacrymogène et tout…
  Je ne crains ni la mort, ni la douleur
  Et que craignez-vous alors ?
  La cage !
Voilà un dialogue qui sied bien à Tolkien 
qui aurait voulu que l’espèce humaine se libère de la technologie. 
C’est tout ce qu’il exprime dans son histoire et qui est fabuleusement bien filmé par Jackson !
On a bien plus de plaisir que dans le premier épisode 
de retrouver tous ces personnages quasiment vivants grâce à la magie du cinéma.
 
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Wishcraft
 de Danny Graves (2002)
J’ai réussi à survivre sans mourir d’ennui en regardant ce film. 
On en a un peu marre des tueurs en série dans les lycées américains. 
Faudrait que le scénariste apprenne l’histoire aussi : 
le pacte germano-soviétique est de 1939 et non pas de 1938…
 
Le Cercle – The Ring 
de Gore Verbinski (2002)
Fallait-il faire ce remake de Ring (1998), 
comme a été tourné Les Sept mercenaires (remake des Sept samouraïs…) ?
Je pense que non…
Mais maintenant qu’il existe autant le regarder.
Et ce n’est pas si mal. La scène du cheval sur le ferry boat est saisissante… 
On approfondit un peu plus les raisons par rapport au film de Hideo Nakata, 
mais enfin cela n’apporte rien…
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Dark Water
 de Hideo Nakata (2002)
Bonjour l’angoisse! 
Ce film commence avec la vie angoissante d’une femme qui veut conserver la garde de sa fille. 
Elle emménage dans un nouvel appartement où l’attend une hantise qui va l’obliger à renier sa fille pour mieux la sauver.
On est stressé du début à la fin. 
Ce diable de Nakata réussit à angoisser le spectateur avec un ascenseur, un robinet qui coule et une terrasse d’immeuble. 
Un vrai petit chef-d’œuvre...
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Solaris 
de Steven Soderbergh (2002)
Il fallait oser s’attaquer à ce remake du film de Tarkovski adapté d’un roman du Polonais Stanislas Lem. 
Un peu plus de cul, une station orbitale plus crédible… Le seul truc de bien c’est le roman de Lem…
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SUR QUELQUES FILMS

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L’exorciste de William Friedkin (1973)
La version intégrale n’apporte pas grand chose de plus. 
Cela permet de revoir ce film terrifiant qui a marqué les années soixante-dix 
et de s’apercevoir que le son joue un rôle déterminant dans la montée de la peur.
Il y a eu deux suites : 
L’exorciste 2 L’Hérétique(1977) de John Boorman et l’Exorciste 3 (1990)
Autres séquelles : 
Exorcism de Steven E. DeSouza – La Maison de l’exorcisme de Mario Bava (1974) 
– Stigmata de Rupert Wainwright (1999) – Les Âmes perdues de Janusz Kaminski (2000)…
 
Vendredi 13et ses suites.
L’année 2002 a été celle de la sortie de Jason X au cinéma (voir ci-dessus) 
et de l’intégrale des Vendredi 13 en DVD. 
Je n’ai jamais été emballé par cette série. A tort, car elle est plus complexe qu’il n’y paraît.
Elle donne une piètre image de l’Amérique et de ses habitants qui n’auraient que  ce qu’ils méritent, 
Jason le meurtrier n’étant en fin de compte qu’une espèce de justicier.
Jason va en enfer est particulièrement savoureux !
Petit jeu des questions :
1) A partir de quel épisode Jason porte le masque du hockeyeur ?
2) Dans quel(s) épisode(s) l’héroïne se défend (mal) avec une tronçonneuse ?
3) Dans quel(s) épisode(s) on assiste à une exécution dans un chiotte ?
4) Dans quel(s) épisode voit-on la tête momifiée de la mère de Jason ?
5) Dans quel(s) épisode(s) Jason renaît grâce à son cœur ?
6) Combien d’épisodes de Vendredi 13 avez-vous vu ?
7) Y a-t-il un ou des épisodes en trois dimensions ?
Tous les “Vendredi 13” :
Vendredi 13 (1980) Sean S. Cunnigham. 
– Le Tueur de vendredi (1981) Steve Miner
– Meurtres en trois dimensions (Le tueur du vendredi 2) (1982) Steve Miner 
– Vendredi 13 chapitre final (1984) Joseph Zito 
– Vendredi 13 une nouvelle terreur  (1985) Danny Steinmann 
– Jason le mort vivant (1986) Tom Mc Laughlin 
– Vendredi 13 chapitre 7 un nouveau défi (1988) John Carl Buechler 
– Vendredi 13 chapitre 8 Jason conquiert Manhattan (1990) Rob Hedden 
– Vendredi 13 Jason en enfer (1993) Adam Marcus 
– Jason X (2002) James Isaac
Steve Miner a réalisé deux Vendredi 13 et un Halloween ;
(D’autres réalisations de Steve Miner dans la même veine : 
House (1985) – Warlock (1990) – Lake Placid (1999) (Une petite allusion à Crystal Lake ?)
Un autre :
Vendredi 13 d’Arthur Lubin (1940)
Une histoire de greffe de cerveau.
Halloween et ses suites.
L’année 2002 a été également celle de la sortie de Halloween resurrection  (voir ci-dessus).
Le grand frère de Jason, Michael, beaucoup plus intellectuel, est aussi beaucoup plus freudien. 
Contrairement à Jason, Michael est beaucoup plus injuste : 
il représente l’Amérique puritaine qui tue…
L’épisode 3 ne met pas en scène Michael le tueur.
La série des “Halloween” :
La Nuit des masques (Halloween) (1978) John Carpenter 
– Halloween II (1981) Rick Rosenthal 
– Halloween III, le sang du sorcier (1982) Tommy Lee Wallace 
– Halloween IV (1988) Dwight H. Little 
– Halloween 20 ans après, il revient (1998) Steve Miner 
– Halloween resurrection (2002) Rick Rosenthal…
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Quelques images de films d'horreur.
On reconnaîtra le grand Brian Yuzna sur le dernier cliché 1ère ligne à droite... 
 
      


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