Le temps, le photon, les
autres particules D'après la relativité différents observateurs dans un
espace/temps différent ne voient pas de la même manière le même objet (selon la
vitesse de l'observateur notamment). Prenons une canne et traçons l'hyper
rectangle de cette canne (c'est-à-dire un rectangle de surface xy, x étant la longueur de l'objet "canne" et
y le temps qui se déroule dans son
existence). Eh bien, l'aire de cet hyper rectangle, est la même pour tous les
observateurs, bien que selon leur vitesse ils puissent avoir des désaccords sur
la longueur de la canne ou sur le temps écoulé... D'après la relativité le temps n'existe plus à la vitesse de
la lumière... Or le photon (particule+onde)
"circule" à la vitesse de la lumière. Donc pour lui le temps n'existe
pas... Ainsi, "un photon qui n'existe pas crée une paire de
positron/électron, qui ensuite s'annihile pour donner naissance au photon se
trouvant à l'origine de leur création - souvenez-vous que le photon ne connaît
pas la différence entre le futur et le passé." "Bohr fit sortir des équations quantiques (...) des
réalités fantômes, des mondes fantômes qui n'existent qu'en l'absence
d'observateur." LA caractéristique essentielle de la théorie quantique est
le principe d'incertitude d'Heisenberg : p*q-q*p=h*i/2*pi p = quantité de mouvement et q = position i = nombre imaginaire pi = lettre grecque "pi" Principe d'incertitude d'Heisenberg : on ne peut connaître à
la fois la position et la quantité de mouvement d'une particule... Il s'agit d'algèbre quantique dans lequel : a x b est différent
de b x a (c'est le cas par exemple de l'algèbre matriciel...) En l'absence du principe d'exclusion de Pauli la diversité
des éléments chimiques et toutes les caractéristiques qui participent du monde
physique n'existeraient pas... (Il ne pourrait exister que l'atome d'hydrogène
avec un proton et un électron, et encore, selon les lois de la physique
classique l'électron finirait par tomber en spirale dans le noyau...) Principe d'exclusion de Pauli : deux particules
"matérielles" ne peuvent pas correspondre au même ensemble de nombres
quantiques. D'où la manière dont les couches électroniques se saturent pour donner des atomes de plus en plus lourds... La formule généralisée d'Einstein : E2 = m2*C4 + p2*C2 (E=m*C2 pour une particule au
repos car p=0) p = quantité de mouvement
m = masse au repos c = vitesse
de la lumière Pour une particule de masse nulle (le photon par exemple) : E2 = p2*C2 soit
E = p*C Les fermions (d'après le nom du physicien Fermi) sont soumis
au principe d'exclusion de Pauli. Pas les Bosons (nom tiré du nom du physicien
Bose) Les fermions (ex. protons, neutrons, électrons) ont un spin en demis et les bosons un spin en entiers ou nul. D'après "Le chat
de Schrödinger" de John Gribbin (Flammarion
Champs - 1994) On peut aussi écrire la formule d’Einstein comme ceci E= M0C2/√(1-V2/C2) M0 étant la masse au repos dans le référentiel considéré V la vitesse C la vitesse de la lumière. En effet, la masse augmente avec la vitesse selon l’équation : M= M0/√(1-V2/C2) On voit que lorsque l’objet est à la vitesse de la lumière M
est infini ! Et quand la vitesse est très faible par rapport à celle de la
lumière M=M0 |